Un classement État par État
Dans un monde de plus en plus incertain, la résilience est la clé pour qu’une nation puisse non seulement survivre, mais prospérer. FM Global, acteur mondial majeur en assurance des biens commerciaux et gestion des risques, met en lumière les pays les mieux préparés à affronter des dangers physiques comme le changement climatique et les risques sismiques, ainsi que des défis macroéconomiques tels que l’instabilité politique et les investissements en soins de santé.
Dans un contexte où les crises se multiplient, ce rapport offre un éclairage essentiel sur les nations les plus résilientes pour l’avenir. Curieux de découvrir quels pays sont en tête ? Cliquez sur cette galerie !
Le rapport de l'Indice de résilience de FM Global, assureur spécialisé en biens commerciaux et gestion des risques, mesure la capacité des pays à surmonter les crises et perturbations.
Bien que cette analyse vise avant tout à aider les dirigeants d'entreprise à cerner les atouts et faiblesses d'un pays face aux risques physiques et macroéconomiques, elle fournit aussi des informations précieuses aux particuliers.
En examinant des facteurs comme la guerre, le terrorisme et les catastrophes naturelles, ce rapport éclaire non seulement les dirigeants souhaitant renforcer la résilience de leur entreprise, mais aussi ceux en quête de lieux de vie plus sûrs dans un monde toujours plus incertain.
L'indice repose sur six facteurs physiques et douze macroéconomiques, pondérés équitablement pour établir un score global des pays et territoires analysés.
L'analyse intègre plusieurs facteurs physiques, dont l'exposition et la vulnérabilité aux risques climatiques, la cybersécurité, la qualité du risque d'incendie et l'exposition aux séismes.
Parmi les facteurs macroéconomiques figurent le risque politique, les dépenses de santé par habitant, le niveau d’éducation et l’inflation. Le rapport s’appuie sur des données issues d’organisations de référence comme les Nations unies et la Banque mondiale pour les analyser.
Le Canada, la Chine, l’Inde et les États-Unis sont chacun subdivisés en trois régions pour mieux refléter leurs variations d’exposition aux risques naturels.
La résilience est évaluée sur une échelle de 0 à 100, un score élevé indiquant une capacité plus forte d’un pays ou d’une région à faire face aux crises.
Cliquez sur les diapositives suivantes pour découvrir les 20 pays et régions les plus résilients, selon le rapport.
Le rapport classe la "zone 3" du Canada, qui inclut l'Alberta, le Manitoba, les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut, l'Ontario et la Saskatchewan, au 20ᵉ rang mondial des régions les plus résilientes, avec un score de 86,1. Cette région se distingue par sa résilience face à des macro-facteurs tels que le stress hydrique (lorsque la demande en eau douce dépasse les ressources disponibles), le contrôle de la corruption et le risque politique, ainsi que par sa faible exposition aux risques sismiques.
Avec un indice global de 87,2, le pays affiche une forte résilience, soutenue par des facteurs macroéconomiques tels que l'inflation, les dépenses de santé et les émissions de gaz à effet de serre. Les risques climatiques et la cybersécurité viennent également renforcer ce score. Toutefois, son indice relativement bas en matière de risques sismiques révèle une résilience plus faible dans ce domaine.
L'Espagne obtient un indice global de 87,3, illustrant une résilience notable dans des domaines comme le taux d'urbanisation, l'inflation, les émissions de gaz à effet de serre et le risque d'incendie. En revanche, elle présente une résilience plus faible en matière de dépenses de santé et de contrôle de la corruption.
La zone 2 des États-Unis, selon le rapport, inclut l'Alaska, la Californie, Hawaï, le Nevada, l'Oregon, Porto Rico, l'Utah et Washington. Cette région se distingue par ses performances dans des domaines tels que l'utilisation d'Internet, le taux d'urbanisation, le stress hydrique et la cybersécurité, bien qu'elle présente une résilience plus faible face au risque sismique. Son indice global est de 87,8.
Avec un indice global de 87,9, la France montre une résilience solide dans des domaines tels que l'inflation, le risque politique, les émissions de gaz à effet de serre et le stress hydrique. Elle se distingue également par sa bonne performance en matière de risques climatiques, de cybersécurité et d'exposition aux risques sismiques.
Le Royaume-Uni a obtenu un indice global de 89,5, avec un score parfait de 100 en matière de risque sismique. Il se distingue également par une forte résilience face à des facteurs tels que l'inflation, l'éducation et l'exposition au changement climatique.
Selon le rapport, le pays présente une faible vulnérabilité aux risques liés au changement climatique, avec des infrastructures conçues selon les normes de sécurité incendie et des entreprises peu exposées aux risques sismiques. Il a obtenu un indice global de 89,6.
L'Australie obtient un indice global de 89,7, avec un score parfait de 100 pour l'éducation (basé sur la durée moyenne attendue de scolarisation et les années de scolarisation effectives) et 99,9 pour le stress hydrique. Le pays se distingue également par une forte résilience en matière de cybersécurité et d'exposition aux risques sismiques.
Cette zone regroupe l'Alabama, le Connecticut, le Delaware, la Floride, la Géorgie, la Louisiane, le Maine, le Maryland, le Massachusetts, le Mississippi, le New Hampshire, le New Jersey, New York, la Caroline du Nord, le Rhode Island, la Caroline du Sud, le Texas, les Îles Vierges et la Virginie. Elle obtient un indice global de 90,4, avec des scores élevés en matière de stress hydrique, d'inflation et de cybersécurité.
L'île d'Émeraude a obtenu un indice global de 92,2. Selon le rapport, sa position géographique lui confère une protection quasi totale contre les risques sismiques pour ses entreprises. Elle se distingue également par d'excellents résultats en matière de résilience, notamment concernant l'inflation, le risque politique et les émissions de gaz à effet de serre.
La zone 3 des États-Unis, qui regroupe tous les autres États, consolide la position du pays parmi les plus résilients au monde. Avec un indice de 92,6, elle se classe dans le top 10, obtenant les meilleurs scores en cybersécurité, inflation et stress hydrique.
Bien que le pays soit moins bien classé que d'autres régions en matière de dépenses de santé et de productivité (PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat), il a obtenu un score global de résilience de 93.
Réputé pour la qualité de ses services publics, notamment en matière d'éducation et de santé, le pays a obtenu une note globale de 93,9, ce qui le classe parmi les pays les plus résilients au monde.
Tout comme la Finlande, l'Allemagne a obtenu des résultats médiocres en matière de dépenses de santé et de productivité. Cependant, ses bons résultats en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de stress hydrique, de cybersécurité et de risque politique lui ont permis d'atteindre une note globale de 94,7.
L'indice global de la Suède, qui atteint 95,1, est renforcé par des scores exceptionnellement élevés dans des domaines tels que l'exposition au risque sismique (avec un score parfait de 100), le stress hydrique, l'inflation et l'éducation.
En tête du classement des cinq pays les plus résilients du rapport de FM Global, Singapour a obtenu un indice global de 97,6. Ce pays asiatique se distingue par ses excellents résultats en matière de risque politique, d'urbanisation, d'émissions de gaz à effet de serre et d'inflation.
La Suisse a obtenu un indice global de 97,9, avec des résultats élevés dans presque toutes les catégories, bien qu'elle soit moins résiliente en matière de dépenses de santé et d'exposition au risque sismique.
Le pays nordique se classe troisième avec un indice global de 98,4, affichant d'excellents résultats dans des domaines tels que les risques climatiques, l'inflation, le stress hydrique et le contrôle de la corruption.
Avec un indice global impressionnant de 99,5, ce pays européen ne se classe en bas que dans des catégories telles que les dépenses de santé, la logistique (facilité des échanges et qualité des infrastructures) et la gestion des risques climatiques (application des normes de construction résistantes au vent, en raison des risques de vent et d'inondation dans la région).
Le Danemark a été classé parmi les environnements d'affaires les plus résilients au monde. Pour la deuxième année consécutive, il occupe la première place grâce à un système éducatif robuste, un contrôle exceptionnel de la corruption et de l'inflation, ainsi qu'à la résistance de ses activités économiques aux risques sismiques, ce qui lui confère un indice global de 100.
Sources : (FM Resilience Index) (U.S. News)
Voir aussi : Classement des 30 pays les plus visités au monde
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