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Rage postpandémique -

D'après la compilation d'informations rassemblées par Gallup World Poll qui a été analysée par la BBC (British Broadcasting Corporation), les femmes ressentaient plus de colère que les hommes en 2021.

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Rage postpandémique -

Cet écart s'est encore creusé pendant la pandémie, en effet, les femmes ont obtenu un score supérieur de 6 points par rapport aux hommes sur une période de dix ans. 

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Conditionnement -

On apprend souvent aux petites filles à contenir leur colère, dans la mesure où il est considéré inacceptable pour une fillette de crier ou d'hurler. En revanche, pleurer est généralement mieux toléré. 

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Conditionnement -

Historiquement, le fait de pleurer est plus considéré comme étant une réaction "féminine", tandis que le fait de crier serait une façon plus "masculine" d'exprimer ses émotions.

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Émotions acceptables et rôle de genre -

C'est quelque chose qui nous suit jusqu'à l'âge adulte dans la société patriarcale moderne dans laquelle nous vivons : de la même manière que les hommes ne doivent pas se montrer vulnérables ou tristes, les femmes doivent être douces et dociles. 

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Changements de comportement -

À mesure que les conversations au sujet des stéréotypes et du rôle de genre deviennent plus fréquentes, nous prenons plus conscience, en tant que société, de la manière dont ce conditionnement a affecté les deux sexes. 

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Âge de la rage -

Ces dernières années, le nombre impressionnant d'informations déprimantes qui traitent des injustices qui se passent dans le monde entier, a affecté un grand nombre de personnes. Les réseaux sociaux font que nous avons toujours une (bonne) raison de nous indigner de quelque chose. 

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Âge de la rage -

La rage est ouvertement exprimée et reflète le climat politique et social de notre époque. Mais la rage refoulée est plus pernicieuse. 

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Colère refoulée - C'est le genre de colère qui bouillonne à couvert, qui grossit, grossit encore et encore, sans ne pouvoir être libérée.

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Colère refoulée -

Cette rage bouillonnante est refoulée jusqu'à ce qu'elle ne déborde, généralement auprès de nos proches : famille, amis ou partenaire amoureux. 

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Événements mineurs provoquant la colère -

Dans nos vies personnelles, il y a une pléthore d'événements mineurs qui portent atteinte à notre confiance, nous donnent l'impression d'être mal-aimé et nous font perdre notre détermination.

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Point de vue psychologique - La psychothérapeute Dr Sarah Cox a publié un livre qui traite de ce sujet dont le titre est "Why Your Rage is Hiding and How to Let it Out". L'ouvrage n'a pas encore été publié en version française.

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Point de vue psychologique -

Le livre se penche sur le phénomène de la rage féminine et comment elle peut faire surface et avoir des conséquences néfastes. 

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Manifestation -

Elle a constaté que beaucoup de femmes qui ont ce sentiment se présentent dans son cabinet pour d'autres symptômes tels que le syndrome de l'intestin irritable, des migraines, de la dépression ou de l'anxiété. 

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Manifestation -

Cependant, une fois qu'elle approfondit les choses et creuse plus loin que ces symptômes de surface que ses patientes éprouvent au quotidien, elle tombe sur une mine de sentiments enfouis qui ne demandent qu'à refaire surface. 

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Inconscient -

Par nature, les sentiments refoulés sont reniés, évités ou étouffés au cours d'un processus psychologique inconscient. 

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Inconscient -

La colère est une réaction qui vient dans un second temps, généralement en réponse à une situation stressante, contrariante ou injuste. La colère refoulée est évitée de manière non intentionnelle. 

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Causes de la colère refoulée -

Les traumatismes de l'enfance peuvent faire qu'une personne intériorise la colère ressentie alors qu'ils étaient sans défense. S'il n'était pas simple d'évoquer librement ses sentiments en grandissant, c'est une conséquence logique. 

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Causes de la colère refoulée -

Cependant, il y a d'autres facteurs environnementaux et héréditaires associés à la colère refoulée. Ces autres facteurs comprennent : avoir des tendances perfectionnistes/obsessionnelles, avoir difficultés psychologiques, consommer des substances illicites, avoir connu un traumatisme de manière répétée, avoir eu une commotion cérébrale, vouloir satisfaire les gens à outrance et éprouver un fort sentiment de honte. 

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Effets néfastes -

La colère refoulée peut avoir des conséquences physiques, telles qu'une tension élevée, des insomnies, des problèmes cardiaques, des risques d'addiction et des maladies chroniques. 

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Effets néfastes -

Cela peut aussi mener à des difficultés pour se concentrer, des performances au travail amoindries, un sentiment de léthargie/apathie, des moins bonnes qualités relationnelles et/ou une communication moins honnête et franche. 

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Origine -

La première chose à faire pour mettre fin à cette rage inhibée est de déterminer ce qui en est la source. La colère dirige souvent notre attention vers un aspect de notre vie que nous devons changer. 

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Ressentir physiquement votre sentiment -

Prenez garde à quand et pourquoi votre corps se tend, cela peut vous aider à identifier la source de votre colère. La colère peut se manifester sous différentes formes, par exemple, votre poitrine peut se serrer, ou vous pouvez avoir des insomnies, des maux de têtes, ressentir de la faiblesse ou des douleurs musculaires ou une fatigue intense. 

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Tenir un journal -

Tenir un journal peut vous aider à accéder à votre subconscient, à vos émotions et pensées enfouies. Cela peut également vous aider à prendre plus conscience de vous-même et ainsi à identifier l'origine de cette colère si vous avez du mal à la comprendre.

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Trouver un exutoire sportif -

Certains sports peuvent réellement contribuer à évacuer la colère. Soulever des poids, faire de la boxe, faire des pompes, courir ou faire du vélo sont tout autant de sports qui peuvent aider à physiquement se libérer de ses émotions. 

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En finir avec les stratégies de refoulement -

Des activités telles que sortir boire un verre, faire du shopping ou regarder la télé pour se vider l'esprit risquent de vous laisser plus dubitative encore à l'égard de vos émotions. Laissez vos émotions faire surface en arrêtant ces activités "abrutissantes". 

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Thérapies cognitivo-comportementales -

Les thérapies comportementales et cognitives ou TCC peuvent vous apprendre à reconnaître ce qui déclenche votre colère et les mécanismes de défense que vous avez mis en place et à les confronter lorsqu'ils se manifestent. 

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Changement du mode de vie -

Enfin, une révision de votre mode de vie est nécessaire. Cela peut sembler être un bien vaste programme, mais en vous engageant à affronter vos sentiments de rage à bras-le-corps et en adoptant des réflexes pour lutter contre eux, vous allez pouvoir gérer sainement votre colère. 

Sources : (The Guardian) (Choosing Therapy)

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