La science derrière votre grain préféré
La santé hormonale peut souvent ressembler à un parcours semé d'embûches. Entre des règles imprévisibles et douloureuses, des épisodes de syndrome prémenstruel perturbateurs, et la gestion des symptômes de la périménopause et de la ménopause, les défis sont nombreux. Face à un éventail limité de solutions, beaucoup de femmes se tournent vers les anti-inflammatoires non stéroïdiens et autres analgésiques pour naviguer à travers ces périodes difficiles.
Mais il existe des alternatives plus douces, souvent ignorées : la phytothérapie. Accessible et sans effets secondaires indésirables, elle offre des remèdes à base de plantes qui peuvent non seulement soulager les symptômes, mais aussi favoriser l'équilibre hormonal.
Intriguée par ces solutions naturelles ? Cliquez sur la galerie pour en découvrir davantage.
Les statistiques sur la santé hormonale sont alarmantes. Aux États-Unis, une femme sur six rencontre des problèmes de fertilité. Des millions de femmes souffrent d'endométriose, de syndrome prémenstruel et de troubles liés à la ménopause.
La situation se complique. Plus de 10 % des femmes sont touchées par le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), une condition qui augmente le risque de maladies cardiaques, un problème de santé en forte hausse chez les femmes partout dans le monde. L’image représente une échographie de cette maladie.
De plus en plus de femmes recourent à des médicaments, en vente libre ou sur ordonnance, pour soulager leurs symptômes. Cependant, beaucoup de ces médicaments n'ont pas été correctement testés sur les femmes, voire pas du tout.
Face à la hausse des maladies chroniques et à la difficulté de trouver des traitements efficaces et sûrs, de plus en plus de femmes se tournent vers la phytothérapie.
Plus de 200 plantes sont utilisées à des fins cliniques, tant dans les approches traditionnelles que modernes. Cette galerie vous présente une sélection de ces plantes et leur potentiel pour soutenir votre santé hormonale.
Depuis 2000, la césarienne est devenue l'une des interventions chirurgicales les plus fréquentes aux États-Unis, représentant 34 % des naissances.
Bien que la césarienne soit une intervention courante, de nombreux experts estiment qu'elle est trop souvent pratiquée. Il est important de noter que les États-Unis figurent régulièrement parmi les derniers des pays développés en termes de résultats de naissance et de mortalité infantile.
De plus en plus de femmes enceintes aux États-Unis prennent des médicaments sur ordonnance, y compris des opioïdes. Une étude menée auprès de femmes bénéficiant de Medicaid révèle que plus de 80 % d'entre elles reçoivent au moins un médicament pendant leur grossesse, dont 22 % sont des analgésiques puissants.
Bien que de nombreux médicaments prescrits aux femmes enceintes comportent des risques, les plantes médicinales, utilisées depuis des siècles, offrent des alternatives sûres.
En cas de risque de fausse couche ou de complications durant la grossesse, les herboristes conseillent d'éviter la consommation de plantes au cours du premier trimestre.
Les femmes enceintes peuvent consommer des doses modérées de racine de gingembre, jusqu'à un gramme par jour réparti sur la journée, pour soulager les nausées et les vomissements.
Les infections à levures, courantes pendant la grossesse, peuvent être traitées en toute sécurité avec des suppositoires d'huile d'arbre à thé (trois à cinq gouttes, une à trois fois par jour) ou d'ail (une gousse à insérer chaque soir pendant sept jours), car ces deux substances ont des propriétés antimicrobiennes.
La carence en fer, également courante pendant la grossesse, peut être traitée en consommant une infusion d'orties, à raison de sept à 14 grammes par jour.
La feuille de framboisier est une plante souvent utilisée pour favoriser l'accouchement et prévenir les complications. Elle peut être consommée en infusion, à raison d'une à trois tasses par jour.
Certaines plantes doivent être complètement évitées pendant la grossesse, comme l'angélique, l'absinthe, l'armoise (illustrée ici), le carthame, le trèfle rouge, la bourdaine et la rhubarbe, entre autres. Il est par ailleurs essentiel que toutes les femmes enceintes consultent un herboriste pour obtenir des conseils personnalisés.
De nombreuses femmes souffrent des symptômes du syndrome prémenstruel ou de crampes menstruelles, souvent dus à un déséquilibre entre l'œstrogène et la progestérone.
Des plantes telles que la camomille (photo) et le gingembre sont très efficaces pour soulager les crampes menstruelles. Le gattilier, ou arbre au poivre, est particulièrement bénéfique pour atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel.
Les bienfaits de ces plantes vont au-delà du simple soulagement des symptômes. Une consommation régulière peut, avec le temps, aider à réguler les hormones de manière durable.
Pour gérer le SOPK, vous pouvez essayer de boire deux tasses de thé à la menthe verte et une tasse de thé à la racine de réglisse chaque jour. Ces plantes peuvent aider à réguler les niveaux élevés de testostérone, un déséquilibre courant chez les femmes atteintes de SOPK.
Si vous souffrez d'une affection hormonale plus grave, comme l'endométriose, il existe également des options à base de plantes qui peuvent vous aider à mieux gérer cette condition.
L'un des principaux défis pour les femmes atteintes d'endométriose est la douleur intense et invalidante, que les analgésiques traditionnels ne parviennent souvent pas à apaiser.
Des études ont révélé que la consommation régulière de racine de gingembre, par exemple en infusion, peut être plus efficace que des analgésiques courants comme l'ibuprofène. Il peut également être utile d'incorporer de la curcumine (présente dans le curcuma) et de la griffe du diable dans votre routine.
Vous avez des difficultés à concevoir ? Vous n'êtes pas seule. Les déséquilibres hormonaux peuvent perturber votre capacité à ovuler régulièrement, même si vos cycles menstruels sont normaux.
Si vous cherchez à améliorer votre fertilité, envisagez d'intégrer à votre routine le gattilier, les graines de lin (photo) et la racine de maca. Ces plantes contribuent non seulement à rétablir l'équilibre hormonal, mais soutiennent également la santé de votre système reproducteur.
La périménopause, qui marque le début de la transition vers la ménopause, perturbe souvent la vie des femmes avec des fluctuations hormonales. Bouffées de chaleur, troubles du sommeil et irrégularités menstruelles, entre autres symptômes, peuvent vraiment impacter leur quotidien.
Essayez l'ashwagandha (photo) pour mieux gérer le stress pendant cette période difficile. Le gattilier peut également stabiliser les niveaux hormonaux, tandis que l'actée à grappes noires aide à soulager des symptômes comme les bouffées de chaleur.
Vous avez du mal à traverser la ménopause ? Plutôt que de vous tourner vers les traitements hormonaux de substitution, essayez des plantes comme le Dong Quai, le gattilier ou la sauge pour vous soulager durant cette période.
Les troubles du sommeil sont courants pendant la périménopause et la ménopause. Pour apaiser votre système nerveux et améliorer la qualité de votre sommeil, pensez à utiliser des plantes comme la mélisse et la lavande (voir photo).
L'origine des plantes que vous utilisez est tout aussi cruciale que leur qualité. Assurez-vous de les acheter auprès de sources fiables pour éviter les substances de remplissage ou d'autres ingrédients nuisibles.
Sources : (Aviva Romm)
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BIEN-ÊTRE Santé
La santé hormonale peut souvent ressembler à un parcours semé d'embûches. Entre des règles imprévisibles et douloureuses, des épisodes de syndrome prémenstruel perturbateurs, et la gestion des symptômes de la périménopause et de la ménopause, les défis sont nombreux. Face à un éventail limité de solutions, beaucoup de femmes se tournent vers les anti-inflammatoires non stéroïdiens et autres analgésiques pour naviguer à travers ces périodes difficiles.
Mais il existe des alternatives plus douces, souvent ignorées : la phytothérapie. Accessible et sans effets secondaires indésirables, elle offre des remèdes à base de plantes qui peuvent non seulement soulager les symptômes, mais aussi favoriser l'équilibre hormonal.
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