Will this be the first country destroyed by climate change? - The stunning island country of Tuvalu is close to vanishing into the ocean

© Getty Images

Il leur reste moins de 100 ans... -

Selon certains scientifiques, les Tuvalu pourraient devenir inhabitables d'ici 50 à 100 ans, voire moins, si le niveau de la mer continue à augmenter au même rythme.

© Getty Images

En proie au danger -

Selon certains experts, les Tuvalu pourraient être la première nation à disparaître en raison du changement climatique.

© Getty Images

Neuf îles -

Les neuf îles se composent de six atolls peu peuplés et de trois îles coralliennes, toutes dotées de magnifiques plages bordées de palmiers.

© Getty Images

Une faible population -

La population du pays insulaire se limite à environ 11 000 habitants, qui résident dans une zone de moins de 26 km² (10 mi²). Malgré sa petite taille, le pays a développé une culture et un mode de vie particuliers.

© Getty Images

Le quatrième plus petit pays du monde -

Les Tuvalu, plus petites que la Cité du Vatican, Monaco et Nauru, ont leur propre monnaie, le dollar tuvaluan, mais utilisent également le dollar australien.

© Getty Images

Les langues officielles -

Selon l'encyclopédie Britannica, les Tuvaluans sont d'origine polynésienne et parlent le tuvaluan, une langue étroitement apparentée au samoan. Cependant, l'anglais est la principale langue enseignée dans les écoles, mais aussi la plus parlée sur l'île.

© Getty Images

La religion -

La majorité de la population est fidèle à l'Église des Tuvalu, anciennement connue sous le nom d'Église protestante des Îles Ellice.

© Getty Images

La culture -

Selon The Guardian, les habitants de l'île sont réputés pour leur calme et leur décontraction. Ils se déplacent à moto sur les routes de l'île, font la sieste dans des hamacs et cuisinent du poisson le soir sur les feux de camp de la plage.

© Getty Images

Les sports -

Le sport fait partie intégrante de la vie quotidienne des habitants des Tuvalu. Lorsqu'il n'y a pas d'avion, les jeunes de l'île s'adonnent à des activités telles que le cyclisme, le volley-ball, le basket-ball et le football sur la piste d'atterrissage.

© Getty Images

Un coin de paradis -

Sur les îles Tuvalu, vous pouvez profiter de la beauté des plages de sable blanc bordées d'une eau turquoise et de cocotiers luxuriants, tout en bénéficiant d'une température moyenne journalière comprise entre 27 et 29°C (80 et 85°F).

© Getty Images

Des sites de la Seconde Guerre mondiale -

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armée américaine a créé des "borrow pits" pour construire une piste d'atterrissage, laissant ainsi des marques durables dans le paysage des Tuvalu. Au fil du temps, ces zones creuses ont été remplies de sable et aménagées en quartiers résidentiels.

© Getty Images

Le Commonwealth -

Les Tuvalu sont un pays insulaire souverain du Commonwealth. Sur cette photo, on aperçoit la Reine Elizabeth II lors de sa visite, en 1982.

© Getty Images

Les liens avec la monarchie perdurent -

Le prince William et Kate Middleton ont visité les Tuvalu en 2012. Sur cette photo, on les voit déguster du lait de coco provenant d'un arbre que la reine avait planté 40 ans plus tôt.

© Getty Images

La capitale -

Funafuti, la capitale des Tuvalu, est un petit atoll corallien où se trouve l'aéroport. Sa hauteur maximale ne dépasse pas 4,5 mètres (15 pieds) au-dessus du niveau de la mer. Environ un tiers de la population des Tuvalu vit à Funafuti.

© Getty Images

La plongée et le snorkeling -

La réserve naturelle de Funafuti, située à proximité de la capitale, offre un environnement paisible propice à la plongée et au snorkeling, offrant ainsi la possibilité d'interagir avec des tortues marines et des poissons tropicaux.

© Getty Images

Observer les oiseaux -

Les Tuvalu disposent de nombreux îlots déserts qui abritent de magnifiques oiseaux marins.

© Getty Images

L'agriculture -

Les cocotiers fleurissent sur les îles Tuvalu, de même que les arbres à pain, les pandanus, les taros et les bananes. Les habitants de l'île élèvent également des porcs et des poulets, et pêchent des poissons et des crustacés pour se nourrir.

© Getty Images

Le changement climatique -

Le Programme des Nations unies pour le développement a classé ce pays de faible altitude comme étant "extrêmement vulnérable" aux changements climatiques.

© Getty Images

Une montée des eaux alarmante -

Ce pays insulaire fait face à plusieurs défis pour gérer les effets du changement climatique, notamment une augmentation du niveau de la mer de 5 mm par an depuis 1993, dépassant ainsi la moyenne mondiale.

© Getty Images

Les dégâts -

L'intrusion d'eau salée, provoquée par la montée du niveau de la mer, affecte des cultures essentielles, comme le taro et le manioc. Cette eau salée s'infiltre dans l'atoll corallien situé sur le continent, causant des dommages aux plantations.

© Getty Images

Leur autosuffisance est mise à mal -

L'infiltration d'eau salée dans le sol fragilisé entraîne des problèmes pour les cultures et renforce la dépendance des Tuvaluans à l'importation de denrées coûteuses.

© Getty Images

Les inondations -

Les inondations dans les zones basses du pays sont causées par l'élévation du niveau de la mer, qui survient lors des grandes marées et des ondes de tempête. Ces inondations menacent les habitations et bloquent l'accès à la piste de l'aéroport des Tuvalu.

© Getty Images

Les effets négatifs du réchauffement climatique -

L'augmentation des températures et du niveau de la mer menacent le pays. Les atolls coralliens et les îles situées sur les côtes subissent un phénomène d'érosion, ce qui réduit les terres, déjà bien limitées.

© Getty Images

Un temps plus souvent orageux -

Selon certaines prévisions, le réchauffement climatique devrait provoquer une augmentation de la gravité des cyclones et des sécheresses, ce qui aggravera l'érosion par les vagues.

© Getty Images

Plus de tempêtes sont prévues -

L'érosion des îles est aggravée par le fait que la montée de la mer engloutit les arbres, ce qui augmente considérablement les risques d'inondation et d'érosion.

© Getty Images

Le blanchiment des coraux -

Les récifs coralliens près des Tuvalu sont également touchés par le blanchiment des coraux, causé par l'augmentation des températures. Ce phénomène peut affecter les poissons de récif qui se nourrissent des microalgues libérées par les coraux blanchis. En conséquence, les individus qui consomment ces poissons risquent de tomber gravement malades.

© Getty Images

Des ressources d'eau restreintes -

Auparavant, les Tuvalu dépendaient uniquement de la collecte des eaux de pluie et des puits d'eau douce, mais en raison de la montée des eaux de l'océan, les sources d'eau souterraines ont été contaminées. Par conséquent, les Tuvalu dépendent désormais entièrement de l'eau de pluie stockée dans de grands réservoirs. Et malheureusement, le réchauffement climatique entraîne des sécheresses de plus en plus fréquentes.

© Getty Images

Le combat continue -

Dans le but de réduire la pollution et de montrer l'exemple aux plus grands pays, quatre îles périphériques dépendent déjà à 97 % de l'énergie solaire. Le gouvernement vise à atteindre 100 % d'énergies renouvelables (éolienne et solaire) d'ici 2025.

© Getty Images

Le plan de secours -

Les Tuvalu envisagent la construction d'une île artificielle dans la région sud de Fongafale. L'objectif est de draguer et de restaurer les terres, en les surélevant de 10 mètres (33 pieds) au-dessus du niveau de la mer, pour les utiliser à des fins de logement à haute densité. Bien que le coût de cette initiative soit estimé à environ 300 millions de dollars américains, aucun financement n'est actuellement disponible.

© Getty Images

Vers une évacuation des îles ? -

Cependant, l'ancien Premier ministre des Tuvalu, Enele Sopoaga, remet en question cette mentalité "défaitiste". Il souligne que le gouvernement s'engage activement dans des efforts d'adaptation aux changements climatiques afin de préserver la résilience de l'archipel.

© Getty Images

Des réfugiés climatiques -

Selon certains rapports, les Fidji ont proposé au gouvernement des Tuvalu de relocaliser leur population à 1 200 km au sud, mais cette proposition n'a pas encore été acceptée. L'ancien Premier ministre australien, Kevin Rudd, a suggéré d'octroyer la pleine citoyenneté aux Tuvaluans en échange des droits maritimes et de pêche de leur pays. Cependant, Enele Sopoaga a rejeté cette proposition, la qualifiant de "raisonnement impérial".

© Getty Images

Certains partent en Nouvelle-Zélande -

De plus en plus de jeunes Tuvaluans partent vers la Nouvelle-Zélande.

© Getty Images

Un enjeu de taille -

Une grande partie des personnes âgées des Tuvalu hésitent à déménager parce qu'elles redoutent de perdre leur sentiment d'identité, leurs valeurs culturelles, leur mode de vie et leurs pratiques coutumières.

Sources : (Britannica) (The Guardian)

Voir aussi : Dérèglement climatique : où fuir pour survivre ?

© Getty Images