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Discussion relancée -

Le tragique crash aérien survenu en Corée du Sud a ravivé l'attention portée à la sécurité aérienne. Les enquêteurs étudient les facteurs qui ont potentiellement causé cet accident tragique, tels qu'un train d'atterrissage défectueux et une possible collision avec des volatiles, ce qui a naturellement renforcé l'inquiétude des passagers quant aux risques aviaires. 

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Risques aviaires fréquents -

Les collisions avec les oiseaux sont fréquentes dans l'aviation, comme le souligne un récent rapport de la Federal Aviation Administration (FAA). Entre 1988 et 2023, les collisions avec des oiseaux sauvages aux États-Unis ont entraîné la mort tragique de 76 personnes dans des avions civils et militaires. 

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Qu'est-ce que le risque aviaire ? -

Le risque aviaire (ou "péril aviaire") désigne le risque de collision d'un volatile avec un aéronef. Ces collisions peuvent être dangereuses, particulièrement lorsqu'un oiseau est aspiré par les réacteurs, auquel cas les dégâts peuvent être importants, impliquant notamment une perte de puissance.

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Quelle est leur fréquence ? -

En 2023, la FAA a enregistré 19 603 collisions avec des oiseaux sauvages aux États-Unis, soit une moyenne de 54 incidents par jour. Si la majorité de ces rencontres ne provoquent que peu ou pas de dégâts, 3,6 % d'entre elles ont endommagé l'aéronef à un certain degré.

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Quelle est leur fréquence ? -

En 2022, plus de 1 400 collisions avec des oiseaux ont été enregistrés au Royaume-Uni. Bien qu'il s'agisse d'un nombre important, les données de l'Autorité de l'aviation civile révèlent que seule une centaine de ces incidents ont réellement eu un impact sur les opérations aériennes.

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Occurrences autour du monde -

Selon Marco Chan, ancien pilote et maître de conférences en opérations aériennes à la Buckinghamshire New University, l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) fait état de plus de 13 000 collisions avec des volatiles dans le monde chaque année.

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Mise en perspective -

Toutefois, si l'on considère qu'environ 40 millions de vols commerciaux étaient effectués chaque année dans le monde avant la pandémie, comme l'indique l'Association du transport aérien international (IATA), Marco Chan souligne que les collisions avec des oiseaux sont relativement peu fréquentes, puisqu'ils touchent environ un vol sur 3 000.

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Risque fatal relativement bas -

Si les collisions avec les oiseaux peuvent constituer un risque pour les aéronefs, notamment en risquant de caler ou d'arrêter les moteurs, ils n'entraînent que rarement des accidents mortels. Les pilotes sont formés pour gérer de tels incidents et peuvent généralement effectuer des atterrissages d'urgence en toute sécurité.

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Facteurs de risque -

Les avions modernes sont généralement conçus pour résister à la plupart des impacts d'oiseaux sans dommages significatifs. Toutefois, comme le souligne Marco Chan, certains facteurs peuvent accroître le risque de conséquences plus graves.

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Facteurs de risque -

Les collisions avec de grands oiseaux ou avec un groupe d'oiseaux présentent un plus grand risque de dommages, en particulier lorsqu'elles touchent des zones critiques telles que les moteurs, les pare-brises ou des systèmes vitaux comme les surfaces de contrôle et les systèmes hydrauliques.

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Comment se produisent-ils ? -

Les grandes vitesses auxquelles les avions se déplacent augmentent considérablement la force de collision avec un oiseau. Ces collisions se produisent souvent pendant les phases critiques du vol, telles que le décollage et l'atterrissage, alors que le temps de réaction est limité.

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Quel est leur impact ? -

Les chocs directs avec le train d'atterrissage lors d'une collision avec un volatile sont moins fréquents en raison de son emplacement et de sa conception, il est généralement plus protégé que les moteurs ou les pare-brise. Cependant, ils peuvent indirectement provoquer des dysfonctionnements du train d'atterrissage en endommageant des composants critiques tels que le système hydraulique et le système de direction.

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Prévention du risque aviaire -

Les pilotes sont spécifiquement formés pour être plus vigilants pendant les périodes de forte activité des oiseaux, comme tôt le matin et au coucher du soleil, comme le souligne Doug Drury, expert en aviation et professeur.

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Prévention du risque aviaire -

Les aéroports et les centres de contrôle du trafic aérien utilisent des systèmes avancés conçus pour détecter de manière proactive l'activité des oiseaux, ce qui renforce la sécurité aérienne. 

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Pas sous les radars -

En 2022, l'aéroport de Berlin-Brandebourg a installé un nouveau système pour prévenir les collisions avec les oiseaux. Ce système utilise un radar 3D pour détecter les vols d'oiseaux jusqu'à 15 km. Lorsque des oiseaux sont détectés, les équipes de contrôle de la faune situées au sol sont averties et activent des dispositifs pyrotechniques pour les effrayer et les éloigner des pistes d'atterrissage.

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Être créatif -

À l'aéroport international de Minneapolis-Saint-Paul, le programme "Scare Wars" déploie toute une série de tactiques, y compris des moyens de dissuasion électroniques et même un coyote en peluche nommé Wily. Ce leurre fourni par l'USDA est placé et déplacé stratégiquement dans l'aéroport pour effrayer les oiseaux, en particulier pendant la période de migration.

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Suivi des oiseaux -

D'autres aéroports utilisent des oiseaux de proie dressés pour éloigner les espèces nuisibles. À l'aéroport international Pearson, près de Toronto (Canada), Falcon Environmental Services, dirigé par Rob Shevalier, vice-président chargé du contrôle de la faune, emploie des faucons pour effrayer les oies, les canards et les mouettes.

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Prédateurs -

L'aéroport international JFK de New York utilise cette technique avec succès depuis les années 1990. Sur la photo : Steven Garber, biologiste de la faune, relâche un faucon pèlerin dans le cadre du programme de gestion du péril aviaire de l'aéroport JFK. La plupart des aéroports en Espagne sont également équipés d'un groupe de rapace. 

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Effaroucheur sonore -

Pour réduire le risque aviaire, les services de protection de la nature de l'USDA utilisent également des lanceurs pyrotechniques pour décourager les oiseaux près de l'aéroport international de Denver. Déployés par des professionnels de la faune, ces lanceurs tirent des engins explosifs puissants pour effrayer les oiseaux, en particulier les rapaces attirés dans la région par l'abondance des populations de lapins.

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Qui se ressemble... -

Le programme Bird Sleuth du Smithsonian utilise une approche unique pour suivre la hausse des collisions d'oiseaux avec les aéronefs. Des spécialistes comparent méticuleusement des plumes récupérées lors de collisions avec des avions avec des spécimens de musée, comme la buse à queue rousse que l'on voit sur la photo.

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Qui se ressemble... -

En identifiant les espèces d'oiseaux spécifiques impliquées dans chaque collision, ces données fournissent des informations cruciales sur les paternes de collision, ce qui permet de mettre en place des stratégies plus efficaces pour minimiser les risques à l'avenir.

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Accidents marquants -

Bien que rares, les collisions avec des oiseaux peuvent avoir des conséquences graves, y compris des pertes humaines. Cliquez ici pour découvrir des exemples notables de ces incidents.

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Eielson Air Force Base -

Un exemple tragique s'est produit en 1995 près d'une base de l'armée de l'air en Alaska, où une collision avec un groupe d'oies a entraîné la mort des 24 aviateurs canadiens et américains qui se trouvaient à bord de l'avion.

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Fleuve Hudson -

Le 15 janvier 2009, peu après son décollage de l'aéroport LaGuardia de New York, le vol 1549 d'US Airways a rencontré un groupe de bernaches, ce qui a entraîné la panne des deux moteurs de l'Airbus A320.

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Fleuve Hudson -

Le capitaine Chesley Sullenberger a pris la décision courageuse de faire atterrir l'avion dans le fleuve Hudson. Les actions rapides et décisives de l'équipage, combinées à l'intervention rapide des services d'urgence, ont permis l'évacuation en toute sécurité des 155 passagers et membres d'équipage, ce qui a valu à l'incident le titre légendaire de "Miracle sur l'Hudson".

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Lac Palourde -

Le 4 janvier 2009, un hélicoptère Sikorsky S-76C++ de PHC s'est écrasé à 19 km de l'héliport de la base du lac Palourde en Louisiane, tuant huit des neuf personnes à bord. L'enquête a révélé qu'une collision avec une buse à queue rousse avait causé des dommages importants à l'appareil.

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Ethiopian Airlines -

Le 29 octobre 1987, un vol d'Ethiopian Airlines a rencontré un groupe d'oiseaux. L'avion s'est ensuite disloqué lors d'un atterrissage d'urgence avec train rentré, entraînant la mort tragique de 35 des 98 passagers. Six membres d'équipage ont survécu à l'accident.

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Baie de Winthrop -

Le 4 octobre 1960, le vol 375 d'Eastern Airlines, qui décollait de l'aéroport international Logan de Boston, a rencontré une énorme volée d'étourneaux peu après le décollage. L'impact a causé d'importants dommages aux moteurs, forçant l'avion à s'écraser dans la baie de Winthrop. Tragiquement, seules 10 des 72 personnes à bord ont survécu.

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Corée du Sud -

L'accident d'avion le plus meurtrier de l'histoire de la Corée du Sud a amené les experts de l'aviation à s'interroger sur le rôle d'une éventuelle collision avec un oiseau. Bien que le contrôle aérien ait émis un avis de collision avec des oiseaux, suivi d'un appel de détresse et d'une tentative d'atterrissage, il n'est pas certain que l'avion soit réellement entré en collision avec des oiseaux.

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Corée du Sud -

Bien qu'une collision avec un oiseau ait pu se produire, les spécialistes estiment que la gravité de l'accident suggère qu'il est peu probable qu'elle en soit la cause principale. Étant donné que le problème principal semble être un dysfonctionnement du train d'atterrissage, le professeur Richard Curran, de la City University de Londres, doute également qu'une collision avec un oiseau ait pu causer directement des dommages aussi importants.

Sources : (The New York Times) (Reuters) (BBC) (Simple Flying) (Anadolu Agency)

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