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Qu'est-ce que le syndrome du grand coquelicot ? -

Le syndrome du grand coquelicot désigne un phénomène où les individus ont tendance à critiquer, minimiser ou éprouver de la rancune envers ceux qui rencontrent un grand succès.

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D'où vient ce nom ? -

Le terme "syndrome du grand coquelicot" provient d'une métaphore selon laquelle le coquelicot le plus élevé du champ est coupé pour être mis au même niveau que les autres. Cette image illustre le désir de la société de "ramener sur terre" les individus les plus performants.

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Les expressions - D'autres cultures possèdent des expressions similaires. Au Japon, par exemple, on dit : "Le clou qui dépasse est enfoncé". Aux Pays-Bas, l'expression utilisée est : "Ne laissez pas votre tête dépasser du sol".

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La Scandinavie -

En Scandinavie, la "loi de Jante" prône l'humilité et dissuade les individus de chercher à se faire remarquer.

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Les histoires sur le syndrome du grand coquelicot -

L'historien romain Tite-Live relate l'histoire de Tarquin le Fier, roi de Rome, à l'origine de l'expression "syndrome du grand coquelicot". Selon lui, lorsque son fils Sextus lui a demandé des conseils pour infiltrer une ville voisine, Tarquin aurait fait couper les têtes des plus grands coquelicots de son jardin.

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Sextus -

Sextus a alors compris ce message comme une instruction pour éliminer les principaux aristocrates de la ville. Il a suivi cette stratégie, ce qui a facilité la conquête de la ville par Rome.

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Quelques exemples -

Le syndrome du grand coquelicot se manifeste par exemple par le fait d'ignorer une personne, de l'exclure ou de la réduire au silence, de se moquer de ses capacités ou même de la brutaliser.

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Quelques exemples -

Parmi d'autres exemples, on trouve le fait de discréditer une personne ou son travail, de s'approprier le mérite d'un projet réalisé par autrui, de critiquer ou punir injustement quelqu'un, ou encore de minimiser et rejeter ses accomplissements.

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Qui est le plus concerné ? -

Les recherches montrent que les femmes sont particulièrement affectées par le syndrome du grand coquelicot. Elles rapportent des niveaux plus élevés d'incivilités au travail, une tendance qui semble s'intensifier à mesure qu'elles atteignent des niveaux de réussite plus élevés.

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Une étude de 2023 -

En 2023, une enquête menée auprès de 4 710 femmes dans 103 pays a révélé que 86,8 % d'entre elles estimaient que leur réussite professionnelle avait été entravée par d'autres. Cela incluait des formes de sexisme et des attentes plus strictes par rapport à celles imposées à leurs collègues masculins.

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Les personnes de couleur -

Le syndrome du grand coquelicot peut toucher de manière disproportionnée les personnes de couleur. Selon la même enquête de 2023, 32,2 % des femmes ont indiqué que le racisme contribuait à ce phénomène.

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Les facteurs susceptibles de provoquer le syndrome du grand coquelicot - Plusieurs facteurs peuvent provoquer le syndrome du grand coquelicot, notamment la jalousie, le sexisme, les stéréotypes de genre et le racisme.

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Les facteurs susceptibles de provoquer le syndrome du grand coquelicot -

Parmi les autres facteurs, on trouve la compétitivité, la culture organisationnelle, le manque de confiance en soi et une faible conscience de soi.

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Le syndrome du grand coquelicot peut-il survenir dans votre vie personnelle ? -

Oui, le syndrome du grand coquelicot peut également affecter votre vie personnelle. Vos réussites peuvent amener des amis, des partenaires ou des membres de la famille à vous traiter de manière dévalorisante.

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Comment le syndrome du grand coquelicot peut-il affecter les gens ? -

Le syndrome du grand coquelicot peut nuire à l'estime de soi, provoquer une hésitation à partager ses réussites et engendrer un sentiment de désengagement au travail.

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La santé mentale -

Le stress provoqué par le syndrome du grand coquelicot peut conduire à l'anxiété et à la dépression.

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Les autres problèmes -

Si vous êtes affecté par le syndrome du grand coquelicot, vous êtes également plus susceptible de développer des troubles du sommeil, comme l'insomnie, et de présenter un risque accru de dépendance aux substances psychoactives.

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Les exemples au travail -

Parmi les conséquences possibles, on retrouve le burnout, une diminution de la satisfaction professionnelle et une baisse de la productivité au travail.

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Comment gérer le syndrome -

Si vous êtes confronté au syndrome du grand coquelicot au travail, il est essentiel de documenter les incidents de harcèlement dont vous avez été la cible. Si vous vous sentez à l'aise, vous pouvez également tenter d'expliquer de manière calme et posée à la personne responsable des brimades l'impact de ses comportements.

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La tête haute -

Il est essentiel de réaliser qu'en dépit des critiques, de l'hostilité ou de toute autre forme d'intimidation, vous êtes une personne hautement compétente.

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Demander des conseils -

Une autre approche pour faire face au syndrome du grand coquelicot consiste à solliciter l'avis d'un responsable, d'un superviseur ou d'un professionnel des ressources humaines. Vous pourriez également envisager de déposer une plainte officielle, ce qui obligerait l'entreprise à mener une enquête approfondie.

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La thérapie -

Les thérapeutes peuvent accompagner les personnes souffrant du syndrome du grand coquelicot dans la gestion de leurs symptômes.

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Les stratégies -

Il existe différentes stratégies pour faire face au syndrome du grand coquelicot. Dans les prochaines diapositives, vous découvrirez cinq conseils pratiques.

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Reconnaître que ce n'est pas votre faute -

Le syndrome du grand coquelicot reflète en réalité l'insécurité des autres et ne traduit en aucun cas un défaut ou une faiblesse chez vous.

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Trouver des environnements de soutien -

Entourez-vous de personnes et de communautés qui valorisent la réussite et favorisent l'épanouissement.

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Renforcer sa résilience -

Renforcez votre résilience émotionnelle en prenant soin de vous, en pratiquant des affirmations positives et en vous concentrant sur vos objectifs.

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Adopter un esprit de croissance -

Essayez de voir les situations difficiles comme des opportunités d'apprentissage et accueillez les critiques constructives comme un moyen de vous améliorer.

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Passer à autre chose -

Si l'environnement de travail ou de vie dans lequel vous évoluez reste toxique, pensez à explorer de nouveaux horizons où vos talents seront reconnus et valorisés !

Sources : (Forbes) (Medical News Today) (Wake Forest University)

Voir aussi : Comment trouver un travail qui nous plait ?

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