Europe médiévale: quel était le régime alimentaire de l'époque ? -

Lorsque nous pensons à la nourriture à l'époque médiévale, nous avons tendance à imaginer quelque chose qui sort des films "Le Seigneur des Anneaux". Des hommes barbus déchirant d'énormes cuisses de dinde et des morceaux de pain tout en buvant des chopes de bière. En réalité, le régime alimentaire médiéval était plus simple à bien des égards, mais aussi très étrange ! On ne se souvient pas vraiment des médecins de l'époque pour leurs compétences et leurs précisions. Les croyances de l'époque en matière d'alimentation et de santé entraînaient des choix alimentaires extrêmement bizarres.

Cliquez sur cette galerie pour découvrir ce qu'était réellement la vie d'une personne de classe moyenne à l'époque de l'Europe médiévale.

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Le petit-déjeuner était pour les perdants -

Pour tous les autres, on pensait que manger trop tôt dans la journée revenait à commettre le péché de gourmandise. Cette pépite de sagesse nous vient du célèbre prêtre intellectuel Thomas d'Aquin.

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Le petit-déjeuner était pour les perdants -

Bien qu'on nous dise aujourd'hui que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée, autrefois, il n'était consommé que par les ouvriers et les gourmands ! Les ouvriers pouvaient manger un petit morceau de pain le matin pour ne pas s'évanouir dans les champs.

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Le régime quotidien idéal -

Il commençait par un repas léger à midi et se terminait par un souper copieux le soir. Bien que cela soit mal vu, certaines personnes prenaient également un troisième repas avant de ce coucher. Ce repas comprenait généralement de la bière et du vin.

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Régime riche en glucides -

Le pain et les céréales constituaient une part importante du régime alimentaire médiéval. On estime qu'ils mangeaient environ 1,5 kg de pain chaque jour. C'est plus qu'une miche entière de pain de mie !

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Régime riche en glucides -

Les céréales communes telles que le seigle, l'avoine et l'orge étaient transformées en bouillie, et ils buvaient également beaucoup de bière à faible teneur en alcool, fabriquée à partir d'orge.

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S'enfiler de la bière -

On estime en moyenne que la quantité de pain de seigle consommée par une personne était d'environ 3 000 calories, à quoi il faut ajouter 1 500 calories de bière ! Cela peut sembler beaucoup, mais un paysan qui travaillait pouvait peiner dans les champs 12 heures par jour en été.

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Toujours cuisiner les fruits et légumes frais -

L'une des croyances étranges qui circulaient dans l'Europe médiévale était que les fruits et légumes crus étaient dangereux. On pensait qu'ils étaient porteurs de maladies et qu'ils pouvaient vous rendre très malade.

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Toujours cuisiner les fruits et légumes frais -

C'est pour cela que tous les fruits et légumes étaient cuits d'une manière ou d'une autre avant d'être consommés. C'était de toute façon très pratique pour la conservation. Ils mangeaient beaucoup de ragoûts de légumes et faisaient des conserves de fruits.

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La pâtisserie était reine -

Le pain occupait une telle place dans le régime alimentaire médiéval que la boulangerie était une industrie extrêmement rentable. Les boulangers formaient des guildes puissantes, semblables à des syndicats. Cependant, elles fonctionnaient souvent comme une sorte de mafia médiévale !

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La pâtisserie était reine -

Les guildes protégeaient farouchement les recettes familiales de leurs boulangers pour s'assurer que leurs styles uniques ne pouvaient pas être volés par des concurrents.

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La viande -

La viande était une denrée précieuse que la plupart des paysans ne pouvaient pas se permettre de manger très souvent. Par conséquent, la plupart des gens étaient heureux de manger n'importe quelle viande qui leur tombait sous la main ! La liste est longue et comprend des hérissons, des cygnes, des paons et des mouettes.

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La viande -

On raconte que l'archevêque Neville de York a organisé un énorme festin en 1467. Les invités ont consommé "104 bœufs, 6 taureaux sauvages, 1 000 moutons, 304 veaux, 400 cygnes, 2 000 oies, 1 000 chapons, 2 000 cochons, 104 paons, plus de 13 500 autres oiseaux, 500 cerfs, daims et chevreuils, 1 500 tourtes de venaison, 608 brochets et brèmes, 12 marsouins et phoques." Rien que ça !

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La viande -

Le séchage de la viande était également une pratique courante chez les paysans pour la conserver. Cette image tirée du Tacuinum Sanitatis, un traité médical du 11e siècle, montre un couple qui suspend des cœurs d'animaux pour les faire sécher.

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Le cochon de lait -

Faire rôtir un cochon entier à la broche était une pratique courante à l'époque médiévale, mais c'était vraiment un régal ! Le cochon de lait était le plus luxueux.

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Le cochon de lait -

Curieusement, le bébé cochon était considéré comme le plus grand délice. La mère allaitante était également appréciée, et même le "ventre de la truie" était un mets de choix.

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Fast food -

Peu de choses se passaient vite au Moyen Âge, mais il existait toutefois des formes de "restauration rapide". Des snacks populaires comme les pâtés à la viande, les crêpes et les gaufres étaient préparés à l'avance et vendus pour une consommation rapide.

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Fast food -

Les types d'établissements qui vendaient des plats rapides n'étaient pas considérés comme très réputés. Ils étaient généralement vus comme sales et malhonnêtes, utilisant de la mauvaise viande et essayant de faire passer du bœuf pour du gibier.

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L'importance des légumineuses -

Étant donné que l'ouvrier moyen ne pouvait pas se permettre de manger beaucoup de viande, la culture des légumineuses a changé la donne. Le médiéviste italien Umberto Eco affirme que l'introduction généralisée des haricots dans le régime alimentaire médiéval est responsable de la survie de la civilisation occidentale au Moyen Âge !

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L'importance des légumineuses -

Avant cette époque, la classe moyenne était incapable de trouver suffisamment de protéines pour une alimentation saine. Les haricots étaient une source de protéines saines pour le cœur et facilement accessible.

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L'importance des légumineuses -

Selon Eco, l'introduction des haricots a contribué à la formation d'une population forte et en meilleure santé, capable de travailler correctement dans les champs, de faire plus d'enfants et de vivre plus longtemps. Il est vrai que la population européenne a doublé en quelques centaines d'années !

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Le lait d'amande -

Il est surprenant d'apprendre que les habitants de l'Europe médiévale ont également profité de l'une des plus grandes tendances végétaliennes du 21e siècle. Cependant, ils ne le faisaient pas pour défendre les droits des animaux.

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Le lait d'amande -

L'Église catholique décrétait que la viande et les autres produits d'origine animale ne pouvaient être consommés les jours de jeûne. En guise d'alternative, les chefs cuisiniers préparaient un lait à base d'amandes ou de noix qui pouvait être utilisé à la place du lait de vache.

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Desserts -

Le dessert n'était pas quelque chose que la plupart des paysans pouvaient apprécier, mais les classes moyennes et la noblesse se laissaient tenter par des friandises sucrées lors de festins. Ces repas comprenaient généralement de nombreux plats différents et, étonnamment, les desserts n'étaient pas uniquement servis à la fin.

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Desserts -

Plusieurs desserts différents étaient servis tout au long du festin, entre les plats salés. On pensait que cela permettait de nettoyer le palais. Les desserts les plus courants étaient les tartes et les pâtes d'amandes.

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Le repas de Noël -

Le dîner de Noël est l'un des repas les plus importants de l'année en Europe. Le dîner de Noël moderne est encore assez semblable à ce que l'on mangeait à l'époque médiévale. La pièce maîtresse était une oiseau rôti, en fonction de ce que l'on pouvait se permettre. Les options courantes étaient l'oie et la bécasse, mais les plus riches pouvaient même manger du cygne.

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Le repas de Noël -

Un autre plat de Noël populaire était la tarte aux œufs. Il s'agissait d'une tarte salée remplie d'entrailles émincées ou hachées, comme le foie, les reins et le cœur, provenant souvent de cerfs.

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Une alimentation saine pour le cœur -

Bien que la période médiévale de l'histoire ne soit pas exactement célèbre pour ses connaissances en médecine, le régime alimentaire moyen était en fait beaucoup plus sain que celui des temps modernes. La plupart des gens couraient beaucoup moins de risques de développer une maladie cardiaque ou un diabète que nous ne le faisons aujourd'hui.

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Une alimentation saine pour le cœur -

Cela est principalement dû à l'absence de sucre raffiné dans le régime médiéval. Le travail dans les champs permettait également à la personne moyenne de faire beaucoup d'exercice physique chaque jour, ce qui l'aidait à rester en bonne santé.

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La prochaine tendance en matière de régime -

Ne vaudrait-il pas la peine de remplacer notre régime méditerranéen contre le régime médiéval ? Il faudrait juste l'adapter en ajoutant le petit-déjeuner.

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Sources: (The Atlantic) (Ranker) (The New York Times)

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