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La pénurie d'eau est souvent associée aux régions traditionnellement touchées par la sécheresse. Cependant, avec la croissance démographique, le réchauffement climatique et la demande croissante en eau, les réserves s'épuisent même dans des régions autrefois épargnées par ce problème. L'édition 2023 du Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau révèle qu'une personne sur quatre n'a pas accès à l'eau potable. Et de plus en plus de grandes villes sont confrontées à de graves pénuries d'eau. Récemment, la ville de Mexico a été citée comme l'une des grandes métropoles susceptibles de faire face à une pénurie d'eau imminente.
Mais quelles sont les autres grandes villes menacées par ce phénomène ? Cliquez sur cette galerie pour le découvrir !
La ville de Mexico a récemment suscité l'attention médiatique en raison de la baisse historique des niveaux d'eau dans le système d'approvisionnement de Cutzamala, qui comprend un réseau de canaux, de réservoirs, de stations de pompage et de barrages, avec une capacité actuelle d'environ 39 %.
Selon certaines estimations, sans pluies abondantes, la ville ne sera pas en mesure de fournir ses habitants en eau d'ici à la fin du mois de juin.
Le maire de Mexico, Martí Batres Guadarrama, a rejeté cette information en la qualifiant de "fausse nouvelle", cependant, la pénurie d'eau constitue actuellement une menace tangible pour la population.
La ville de Londres pourrait manquer d'eau dans les 25 prochaines années. Selon l'entreprise Thames Water, une grave pénurie d'eau dans la capitale pourrait coûter à l'économie de la ville environ 330 millions de livres sterling par jour.
Avec des précipitations annuelles moyennes de seulement 620 millimètres, la région ne bénéficie pas de fortes pluies. Par conséquent, il est nécessaire d'exploiter les eaux souterraines pour répondre aux besoins en eau de la population locale qui ne cesse de grandir.
La ville a connu de graves sécheresses au fil des ans. Harare est alimentée en eau par quatre barrages principaux, mais ces derniers sont à sec.
Le pays est confronté à de nombreux défis économiques qui empêchent les autorités d'investir dans des usines et des installations de traitement de l'eau. Plusieurs villes comme Harare risquent de manquer d'eau dans quelques années seulement.
La ville du Cap n'est pas étrangère aux pénuries d'eau. En 2018, la situation était telle que l'utilisation de l'eau par les foyers était limitée à 50 litres par jour seulement.
D'ici 2100, on estime que l'augmentation des températures réduira de 20 % les réserves d'eau de surface.
Cette ville, nichée en plein désert, dépend principalement de l'eau provenant du fleuve Colorado, acheminée à travers des canalisations. Les sécheresses y sont fréquentes et les réserves souterraines sont exploitées jusqu'à leur épuisement.
En raison du changement climatique, on estime que l'écoulement de l'eau du fleuve Colorado diminuera de 35 à 50 %.
Depuis plusieurs années, New Delhi est aux prises avec une pénurie d'eau, aggravée par l'augmentation des températures, la diminution des précipitations et la croissance démographique. Ces tendances laissent entrevoir les défis futurs auxquels cette ville indienne pourrait être confrontée.
En plus de la sécheresse, la production d'eau dans les stations d'épuration est également affectée par les niveaux élevés de polluants présents dans les eaux des rivières.
En 2002, le gouvernement chinois a mis en place un réseau de canaux visant à acheminer de l'eau des rivières vers les villes. Néanmoins, malgré cette initiative, Beijing demeure confrontée à des problèmes de pénurie d'eau.
La surutilisation de l'eau pour l'agriculture, combinée aux impacts du changement climatique sur les ressources en eau, influence directement la disponibilité et la durabilité de l'approvisionnement en eau de la ville.
La ville a souffert d'importantes pénuries d'eau. En 2015, par exemple, les habitants de São Paulo n'ont eu de l'eau courante que pendant 22 jours seulement.
Actuellement, la situation reste toujours préoccupante. Le changement climatique, la croissance démographique et la vaste plantation d'eucalyptus dans les zones avoisinantes sont autant de facteurs aggravant la pénurie d'eau en ville.
Depuis des millénaires, Le Caire dépend du Nil pour son approvisionnement en eau. Lorsque la demande surpasse les réserves du fleuve, les eaux souterraines sont utilisées en tant qu'alternative.
L'accroissement de la demande humaine en eau, l'augmentation des températures et la réduction des précipitations pendant la saison des pluies sont autant de facteurs contribuant au problème.
Les sécheresses prolongées sont assez fréquentes en Afghanistan, affectant à la fois l'approvisionnement en eau et en nourriture. Dans la capitale, le problème est exacerbé par sa forte densité démographique.
En outre, les sources d'eau de surface et souterraines sont polluées. On estime qu'environ 85 % de la population de Kaboul dépend de puits pollués pour s'approvisionner en eau.
Les sécheresses, l'irrégularité des précipitations et la hausse des températures sont autant de facteurs qui ont contribué à la pénurie d'eau à Sydney.
En 2021, le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud a élaboré une "stratégie sur 20 ans à l'échelle de l'État pour améliorer la sécurité, la fiabilité et la qualité des ressources en eau de l'État au cours des prochaines décennies".
En raison d'une grave sécheresse, une grande partie du fleuve Santa Lucía s'est tarie, permettant à l'eau salée du Río de la Plata de s'infiltrer dans son lit asséché.
L'eau douce du fleuve Santa Lucía a été contaminée et la station d'épuration de Montevideo ne dispose pas de la technologie nécessaire pour traiter cette eau salée, qui est donc impropre à la consommation.
Sources : (CNN) (The New York Times) (Reuters) (Sigma Earth) (United Nations) (NSW Government)
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Ces grandes villes souffrent d'une pénurie d'eau
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La pénurie d'eau est souvent associée aux régions traditionnellement touchées par la sécheresse. Cependant, avec la croissance démographique, le réchauffement climatique et la demande croissante en eau, les réserves s'épuisent même dans des régions autrefois épargnées par ce problème. L'édition 2023 du Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau révèle qu'une personne sur quatre n'a pas accès à l'eau potable. Et de plus en plus de grandes villes sont confrontées à de graves pénuries d'eau. Récemment, la ville de Mexico a été citée comme l'une des grandes métropoles susceptibles de faire face à une pénurie d'eau imminente.
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