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Ce n'est pas une illusion, la planète se réchauffe à petit feu. Pourquoi tant de personnes sont-elles convaincues que les changements climatiques et le réchauffement de la planète sont des mythes, voire un complot fomenté par les scientifiques en vue de leurrer la population? Voici quelques faits révélateurs sur ce qui se passe réellement dans notre atmosphère et sur la véritable menace à laquelle le monde est aujourd'hui confronté.

Parcourez nos images et faites un geste pour la Terre avant qu'il ne soit trop tard.

▲Il existe une différence importante entre les bouleversements climatiques et le réchauffement de la planète. Bien sûr, la Terre s'est naturellement réchauffée puis refroidie au cours d'autres époques. Toutefois, ces cycles ont toujours été beaucoup plus lents, nécessitant des millions d’années.

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La différence à présent est qu’en l'espace de 200 ans, nous avons atteint des niveaux qui, par le passé, ont entraîné des extinctions. Inquiétant, non?

(Photo: Flickr/CC BY-SA 2.0)

▲L'avènement de la révolution industrielle au XVIIIe siècle a marqué un tournant, lorsque les émissions de gaz à effet de serre entrant dans l'atmosphère ont commencé à augmenter de manière spectaculaire. Il en fut de même pour la croissance démographique.

▲Les émissions qui emprisonnent la chaleur dans l'atmosphère s'appellent des gaz à effet de serre. Ceux-ci comprennent notamment le dioxyde de carbone, le méthane et la vapeur d'eau.

▲Selon les données rassemblées en 2015 par l'Agence internationale de l'énergie, la Chine était alors le plus grand pays émetteur de dioxyde de carbone. Ce dernier provenant de la combustion du charbon, du gaz naturel, du pétrole et d'autres combustibles. En photo, Shanghai, dissimulée sous un épais voile de smog.

▲Un Chinois porte un masque de protection alors qu'il passe devant les locaux en charge de la vidéosurveillance à Pékin, un jour de forte pollution.

▲Les États-Unis sont le deuxième contributeur concernant le rejet de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. L'Inde, la Russie et le Japon se classent respectivement aux troisième, quatrième et cinquième rangs.

▲Le rapport énumérant les plus grands risques mondiaux en 2018, selon le Forum économique mondial, tire la sonnette d'alarme. Il prévient en effet que nous sommes sur le point de franchir les frontières écologiques et d'atteindre des points critiques en ce qui concerne le climat et les écosystèmes. La conséquence est une possible accélération de la déstabilisation planétaire.

▲L'étude mentionne l'effondrement écologique et la perte de biodiversité parmi les 10 risques les plus susceptibles de frapper la Terre.

▲La destruction des forêts tropicales contribue aux changements climatiques. En effet, les arbres stockent le dioxyde de carbone au cours de leur croissance. Le défrichage et les incendies de forêts libèrent donc de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

▲En photo, une zone de la forêt vierge en amazonie, rasée et brûlée.

▲Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), l'augmentation progressive des températures moyennes mondiales menace d'extinction près de la moitié de la faune et de la flore. Une prédiction très alarmante!

▲Les statistiques alarmantes publiées par le National Park Service citent l’effet de la fonte des glaces dans le parc national des Glaciers, aux États-Unis. En 1910, le parc abritait environ 150 glaciers. En juin 2017, il n'en restait que 26 et le nombre continue de diminuer.

▲Saviez-vous que ce n'est pas la fonte des glaces océaniques qui est responsable de l'élévation du niveau de la mer? En effet, celles-ci se trouvent déjà dans l'eau. Ce sont les glaces terrestres qui engendrent ce terrible phénomène. Les scientifiques ont calculé que les couches de glace recouvrant le Groenland et l'Antarctique contiennent suffisamment d'eau pour accroître de plus de 60 m le niveau des mers.

▲Un rapport publié dans la revue Science prédit que le réchauffement de la planète conduira à la propagation d'essaims d'insectes affamés. Ceux-ci dévoreront des millions de tonnes supplémentaires de riz, de maïs et de blé d'ici 2050.

▲Les températures plus chaudes accélèrent le métabolisme des insectes, augmentant ainsi leur appétit. À mesure que la taille des cultures diminuera, les prix des denrées alimentaires s'envoleront et les populations pauvres s'en trouveront d'autant plus affectées. L'impact sur l'environnement sera alors indéniable.

▲Au cours des 30 dernières années, le monde a perdu la moitié de ses récifs coralliens, comme le rapporte la National Wildlife Federation. Rien qu'en 2015, 12% des récifs du monde avaient subi les effets du blanchissement.

▲Les températures océaniques élevées ont perduré au cours des trois dernières années, un phénomène qui commencerait tout doucement à se dissiper, selon les experts de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique.

▲Saviez-vous que la combustion de 3,78 litres d'essence rejette 8 908 grammes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère?

▲Selon l’Observatoire de la Terre, une branche de la NASA, les taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère sont plus élevés qu'au cours des 800 000 dernières années. De plus, la température moyenne de la Terre augmente de façon exponentielle.

▲Selon la NASA, le niveau moyen des mers devrait augmenter de 0,30 à 1,82 m d'ici la fin du siècle. Les conséquences d’ouragans tels que Katrina (en photo) donnent un avant-goût de la dévastation que provoquera l'élévation du niveau de la mer.

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Le taux d’élévation du niveau de la mer dépendra de plusieurs variables, comme la croissance des émissions de gaz à effet de serre, mais surtout la réaction de la calotte glaciaire face au réchauffement de l’air et des océans.

(Photo: Wikimedia/CC BY-SA 3.0)

▲Selon un rapport de Reuters datant de 2017, les températures sur la planète pourraient augmenter de 15% de plus que prévu au cours du siècle actuel.

▲La National Geographic nous rappelle que la chaleur de 2016 a battu le record historique établi en 2015. Le précédent ayant été étali en 2014, cela traduit une nette tendance au réchauffement.

▲Le scientifique suédois et prix Nobel Svante Arrhenius (1859-1927) a prédit en 1896 que le dioxyde de carbone provenant de la combustion du charbon réchaufferait la planète.

▲Selon le National Geographic, le nombre de catastrophes naturelles liées au climat a plus que triplé depuis 1980.

▲Vous souvenez-vous de la dangereuse vague de chaleur qui a tué quelque 70 000 personnes en Europe en 2003? Ce qui aurait dû être un événement unique sur les 500 dernières années, selon National Geographic, ne l'a été que sur 40 ans.

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Le melomys rubicola, semblable à un rat, a disparu en 2016 de son habitat sur une seule île du détroit de Torres, en Australie, victime des catastrophes naturelles, dont la montée des océans. Les scientifiques l'ont déclaré éteint. Il s'agit du premier cas documenté d'un mammifère poussé à l'extinction par les bouleversements climatiques.

(Photo: Wikimedia/CC BY-3.0 AU)

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En décembre 2015, 194 pays avaient adhéré à l'Accord de Paris, s'engageant à essayer de maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale en dessous de 2°C.

(Photo: Wikimedia/CC BY 2.0)

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L'espoir est de limiter l'augmentation à 1,5°C, car cela réduirait considérablement les risques et les effets des changements climatiques.

(Photo: Flickr/CC BY-NC-ND 2.0)