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Au cinéma et à la télévision, les tueurs en série sont souvent présentés comme étant plus intelligents que le commun des mortels. On les voit courir pendant des années pour commettre des crimes odieux et s'en sortir.
Mais selon les tests de QI effectués dans le cadre d'affaires de meurtres en série, le QI moyen des tueurs en série est d'environ 95, ce qui se situe entre le milieu et le bas de la fourchette "normale" (90-110).
On pense que nombreux d'entre eux sont capables de dissimuler leurs crimes parce qu'ils ont une nature obsessionnelle. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils sont particulièrement intelligents...
Sauf que selon la définition du FBI, pour être considérée tueur en série, une personne doit tuer au moins deux personnes, à des occasions distinctes et avec une période de réflexion entre les deux.
Selon cette définition, les tueurs en série sont beaucoup plus nombreux qu'on ne le pense ! C'est simplement que les plus prolifiques ont tendance à accaparer l'attention.
S'il est largement admis que tous les tueurs en série sont mentalement perturbés d'une manière ou d'une autre, ce n'est pas la même chose que d'être cliniquement fou. En réalité, très peu de tueurs peuvent être qualifiés de cliniquement fous. En effet, les tueurs en série qui souffrent de troubles de la personnalité tels que la sociopathie ou la psychopathie, par exemple, peuvent manquer d'empathie ou de remords, mais ils sont toujours capables de faire la distinction entre le bien et le mal.
Pour que l'exception d'aliénation mentale soit recevable devant un tribunal, la défense doit démontrer que l'accusé était mentalement incapable de comprendre la gravité de ses actes lorsqu'il a commis le crime.
Les médias les décrivent souvent comme étant dépendants de leurs crimes. On suggère qu'ils tuent une fois, qu'ils y prennent goût et qu'ensuite ils ne peuvent plus s'arrêter.
Et si c'est le cas pour certains d'entre eux, ce n'est pas le cas pour tous ! Certains tueurs en série sont capables de se débarrasser de leur habitude meurtrière et de laisser les meurtres dans le passé.
Dennis Rader, par exemple, également connu sous le nom de tueur BTK, a tué 10 personnes entre 1974 et 1991, mais il semble s'être arrêté par la suite. Il a été arrêté et condamné en 2005.
S'il est difficile d'imaginer qu'un tueur en série puisse se comporter comme un membre normal de la société, la majorité d'entre eux y parviennent.
Selon un rapport du FBI, "la majorité des tueurs en série ne sont pas des marginaux vivant seuls". En effet, beaucoup d'entre eux sont entourés d'un grand nombre de personnes qui ne se doutent de rien.
En effet, la majorité des meurtriers, et donc des tueurs en série, sont des hommes. Presque tous les tueurs les plus célèbres des 150 dernières années étaient des hommes.
Mais attention, cela ne signifie pas pour autant que les femmes ne peuvent pas être des tueuses en série ! Selon un rapport publié en 2015 par des experts de l'université d'État de Floride et de l'école californienne d'études médico-légales, environ 16 % des tueurs en série aux États-Unis sont des femmes.
Il semblerait que les tueuses en série soient plus enclines à empoisonner leurs victimes et qu'elles travaillent plus souvent en binôme ou en équipe.
Les émissions télévisées telles que "Mindhunter" reposent largement sur l'idée fausse que le profilage criminel (une activité dans laquelle les enquêteurs déterminent les caractéristiques personnelles d'un tueur en analysant la scène du crime) est efficace.
Toutefois, selon une méta-analyse publiée en 2007 dans la revue Criminal Justice and Behavior, les auteurs de profils criminels ne sont que légèrement plus aptes à deviner les caractéristiques d'un délinquant que le commun des mortels.
En effet, le profilage criminel a été critiqué comme étant une mauvaise utilisation du temps et des ressources de la police.
En effet, nous sommes souvent amenés à croire qu'un tueur en série choisit une méthode pour commettre ses crimes et s'y tient pour tous les meurtres.
Toutefois, selon John Douglas, agent du FBI et analyste comportemental, le mode opératoire d'un tueur en série doit être considéré comme un travail en cours qui évolue au fur et à mesure que le tueur poursuit ses activités.
Si vous regardez suffisamment les médias consacrés aux crimes authentiques, vous pouvez commencer à craindre qu'il y ait un tueur en série à chaque coin de rue. En réalité, les tueurs en série ne représentent pas une menace réelle pour le citoyen moyen.
Selon le FBI, les tueurs en série sont responsables de moins de 1 % des meurtres aux États-Unis et, en 2015, il n'y a eu que 30 victimes de meurtres en série.
La triste vérité est que la grande majorité des victimes d'homicide sont ciblées par des personnes qu'elles connaissent, et non par des personnes aléatoires assoiffées de sang.
Sources: (YouTube)
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Tout ce que nous pensons à leur sujet n'est pas toujours vrai
LIFESTYLE Tueur en série
Ces dernières années, nous avons assisté à une prolifération de séries télévisée inspirées du parcours de terrifiants tueurs en série. De "Mindhunter" à "Dahmer - Monster : L'histoire de Jeffrey Dahmer", ces histoires tragiques nous ont scotchés à nos écrans !
Mais si les séries et les films sur les crimes réels sont infiniment divertissants (pour des raisons que nous n'évoquerons pas ici), ils ont tendance à perpétuer certaines idées fausses sur les tueurs en série et leur mode de fonctionnement. C'est pourquoi nous vous invitons à découvrir dans cette galerie les mythes les plus répandus sur les tueurs en série. Cliquez sur la suite pour les découvrir !