Ces conseils pleins de bon sens pourraient vous servir bien assez vite
Les Jeux olympiques de Paris 2024 se déroulent en France du 26 juillet au 11 août.
Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 ont promis que cette édition sera la plus écoresponsable qui n'ait jamais eu lieu, avec des émissions de CO2 réduites de moitié par rapport à Londres 2012 et Rio 2016.
Le Comité international des Jeux olympiques (CIO) a organisé l'agenda des Jeux olympiques de l'IA, qui vise à exploiter l'IA dans différents aspects des JO.
L'agenda IA des Jeux olympiques a été introduit pour la première fois aux Jeux olympiques de Londres 2012, mais a été officiellement lancé en avril 2024.
Le président de l'IOC, Thomas Bach a déclaré que le but de l'initiative était de "préparer l'avenir de l'IA dans le sport grâce à un leadership responsable en adoptant le changement tout en préservant les valeurs olympiques."
Le CIO s'est associé à Intel, une entreprise technologique, pour explorer comment l'IA pourrait révolutionner l'identification des talents sportifs en créant des technologies sur mesure.
Le CIO, en collaboration avec Intel et en partenariat avec le Comité olympique sénégalais, a pu identifier et accompagner les futurs Olympiens au Sénégal grâce à cette technologie de pointe.
Lors des JO de 2020, les présentateurs se sont servis de l'IA pour communiquer des analyses et diffuser des graphiques en temps réel au cours des épreuves de gymnastiques, dans les vélodromes et les terrains. Cela permettait aux téléspectateurs de mieux comprendre les performances des athlètes.
Les entraîneurs utilisent les algorithmes de l'IA pour analyser les performances techniques des athlètes et optimiser leurs entraînements.
Sathiyan Gnanasekaran, un des plus grands athlètes du tennis de table indien, s'est entraîné avec une table de tennis de table promue par l'IOC.
Tandis que le cerveau fonctionne différemment lorsque l'on s'entraîne avec une IA, les spécialistes tels que Daniel Ferris, un docteur en ingénierie biomédicale, clament qu'utiliser l'IA pourrait "être mieux que de s'entraîner contre un adversaire humain".
Les Jeux olympiques de Paris 2024 utiliseront des technologies avancées pour évaluer les performances plus minutieusement que jamais auparavant. L'IA sera utilisée pour analyser des détails qui sont trop compliqués pour être capturés par l'œil humain, permettant une grande avancée dans la fiabilité de l'arbitrage.
En 2023, la Fédération internationale de gymnastique (FIG) a adopté le Judging Support System (JSS) pour capturer et évaluer les mouvements des gymnastes. Le JSS est introduit aux Jeux olympiques de Paris.
Intel a développé un système, l'Automatic Highlights Generation, capable de compiler automatiquement et de façon personnalisée les temps forts des événements sportifs.
Le service de streaming Peacock de NBC utilisera l'IA pour recréer la voix d'Al Michaels, un commentateur sportif américain avec plus de 50 ans d'expérience, à partir de 5 000 heures d'enregistrements en direct. Cette voix générée par l'IA sera utilisée pour créer des playlists de moments forts dans l'application Peacock.
Les outils de diffusion offrent une expérience de visionnage améliorée. Le replay multicaméra utilise l'IA pour fournir au spectateur une vue à 360 degrés de la performance d'un athlète.
L'Olympic Broadcasting Ceremony (OBS) (soit littéralement en français le Comité de rediffusion de la cérémonie des JO) s'est associé à Omega, un fabricant de montres de luxe, pour améliorer le chronométrage pendant les Jeux. Ils utiliseront l'IA pour effectuer des analyses stroboscopiques dans des sports comme le beach-volley et le plongeon.
Le système de suivi par IA d'Omega aidera les spectateurs à mieux comprendre les mouvements et les biométriques des athlètes et à améliorer la précision des commentaires des commentateurs.
En plongeon, les juges peuvent retirer deux points si la tête d'un plongeur passe trop près du plongeoir. Dans le passé, cela relevait d'une évaluation subjective, mais aux Jeux de Paris 2024, une caméra informatisée mesure la distance entre la tête et le plongeoir.
Aux Jeux de Paris 2024, les dossards d'athlétisme contiennent un capteur qui relaie en continu des données sur le coureur, telles que la cadence de ses foulées, le nombre de pas et sa position sur la piste.
Des smartphones Samsung Galaxy S24 Ultra de pointe seront installés sur certains bateaux lors des compétitions de voile à Marseille pour permettre aux spectateurs de vivre la course de près et de s'immerger dans l'action.
L'entreprise internet chinoise Alibaba Group Holding a déployé son outil Energy Expert, qui mesure et analyse la consommation d'énergie dans les 35 sites olympiques à Paris. Il fournit des prévisions et des recommandations spécifiques à chaque lieu, basées sur des données de consommation en temps réel.
Le CIO a créé un chatbot IA pour rendre les informations facilement accessibles aux athlètes. La plateforme fournit des réponses rapides aux questions fréquentes sur des sujets comme les directives sur les réseaux sociaux et les règles antidopage.
Le CIO a conçu un système de surveillance alimenté par l'IA pour protéger les athlètes des abus sur les réseaux sociaux. Il surveille des centaines de milliers de comptes sur les réseaux sociaux et signale tout message potentiellement abusif.
La surveillance est utilisée pour améliorer la sécurité des participants aux Jeux de Paris 2024. Des caméras alimentées par l'IA signalent automatiquement les menaces potentielles.
L'IA n'est généralement pas autorisée pour la surveillance en France, mais une loi adoptée en mars 2023 permet l'utilisation de la sécurité IA lors d'événements de grande envergure, comme les Jeux olympiques.
Certaines personnes s'interrogent au sujet du fonctionnement et l'utilisation de ces systèmes de surveillance. Que deviennent les données après leur collecte, et qui y a accès ? La France autorise-t-elle et soutient-elle les entreprises privées pour collecter des données et enrichir des logiciels d'IA qui ciblent les citoyens ?
Sources : (Olympics) (Tech.co) (NY Times) (South China Morning Post)
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