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Le "Great Unretirement" -

Depuis la pandémie de COVID-19, qui a bouleversé le marché de l'emploi à l'échelle mondiale, de nombreux retraités, souvent âgés de plus de 50 ans, ont fait leur retour sur le marché du travail pour redynamiser leurs revenus ou répondre à de nouvelles opportunités professionnelles.

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Les pressions économiques -

L'augmentation du coût de la vie, l'inflation et des économies de retraite souvent insuffisantes sont des facteurs clés expliquant le phénomène du "Great Unretirement" (soit le retour des retraités sur le marché du travail). Face à ces défis économiques, de nombreux retraités choisissent de retourner sur le marché du travail pour assurer leur stabilité financière, d'autant plus que les pensions et les économies ont du mal à répondre aux nouvelles exigences économiques.

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La pénurie de main-d'œuvre -

Face au vieillissement de leur population et aux pénuries de main-d'œuvre, de nombreux pays se tournent vers les retraités pour combler les manques dans des secteurs clés. Les gouvernements et les entreprises facilitent ce retour en proposant des conditions de travail flexibles et des incitations afin de tirer parti de leur expérience et de leurs compétences.

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Une meilleure santé et longévité -

Les avancées dans les soins de santé et l'augmentation de l'espérance de vie ont permis à de nombreuses personnes âgées d'être en meilleure santé et de rester actives plus longtemps. Ainsi, un grand nombre de retraités voient dans le retour au travail une façon de rester actifs et engagés tout au long de cette vie prolongée.

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Des perspectives en évolution -

La conception traditionnelle de la retraite comme une période d'inactivité a profondément évolué en raison des changements culturels mondiaux. Aujourd'hui, de nombreux retraités se tournent vers des emplois à temps partiel ou flexibles, non seulement pour leur épanouissement personnel, mais aussi pour rester socialement connectés, stimuler leur esprit et redonner un sens et une identité à leur quotidien, au-delà des loisirs.

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Une forte probabilité -

Plusieurs raisons expliquent pourquoi de nombreux retraités souhaitent retourner sur le marché du travail, certains pays montrant un intérêt particulièrement élevé à ce phénomène. Alors, dans quels pays le retour des retraités au travail est-il le plus fréquent ?

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10. Luxembourg -

Au Luxembourg, le coût de la vie élevé et les avantages financiers attractifs incitent de nombreux retraités à retourner sur le marché du travail. Parallèlement, le vieillissement de la population entraîne une pénurie de main-d'œuvre dans certains secteurs spécialisés, poussant ainsi les retraités à réintégrer l'emploi pour répondre à cette demande.

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9. Allemagne -

L'Allemagne fait face à une tendance de non-retraite, principalement en raison de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, de l'augmentation de l'espérance de vie et du recul de l'âge de départ à la retraite. Beaucoup de retraités choisissent de revenir dans la vie active à temps partiel, motivés soit par des raisons économiques, soit par le désir de rester actifs et connectés socialement.

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8. Islande -

Avec sa petite population et un marché du travail inclusif, l'Islande encourage les retraités à rester actifs professionnellement ou à y revenir. Une culture qui valorise la productivité et la réalisation d'objectifs joue un rôle clé dans cette tendance, tout comme des raisons financières et le besoin de travailleurs expérimentés dans des secteurs essentiels.

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7. Autriche -

En Autriche, la tendance à ne pas prendre sa retraite est principalement liée aux réformes des systèmes de pensions et à la forte demande de main-d'œuvre expérimentée. Beaucoup de retraités optent pour des emplois à temps partiel, motivés par des besoins financiers ou le désir de s'épanouir personnellement.

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6. Japon -

Au Japon, la tendance à ne pas prendre sa retraite s'explique principalement par le vieillissement rapide de la population et les pénuries importantes de main-d'œuvre. De plus, des initiatives gouvernementales et des stratégies mises en place par les entreprises encouragent activement le retour des travailleurs âgés sur le marché de l'emploi.

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5. Nouvelle-Zélande -

En Nouvelle-Zélande, la non-retraite est principalement due à la hausse du coût de la vie et à l'attrait des modalités de travail flexibles. De nombreux retraités choisissent de travailler à temps partiel, tant pour des raisons financières que pour maintenir des contacts sociaux, soutenus par les politiques d'emploi inclusives du pays.

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4. Arabie saoudite -

En Arabie saoudite, la non-retraite est principalement liée à la diversification économique et à la demande croissante de professionnels expérimentés. Les travailleurs âgés sont incités à rester sur le marché du travail afin de soutenir les objectifs de la Vision 2030, qui vise à diminuer la dépendance du pays vis-à-vis du pétrole.

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3. Irlande -

En Irlande, la non-retraite est principalement causée par des pensions trop faibles et une économie qui ne facilite pas le passage à la retraite. Le pays est également l'un des moins bien lotis en matière de protection sociale.

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2. Italie -

En Italie, la non-retraite s'explique par les difficultés économiques, la hausse de l'âge du départ à la retraite et les faiblesses du système de sécurité des pensions.

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1. Pologne -

La Pologne est l'un des pays les plus touchés par la non-retraite, avec de nombreux retraités qui retournent sur le marché du travail pour surmonter des difficultés financières et répondre aux besoins d'une main-d'œuvre en déclin. De plus, la situation économique liée aux retraites dans le pays s'est progressivement détériorée au fil du temps.

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Les changements -

Les États-Unis ne se classent pas parmi les 10 premiers pays en matière de non-retraite, mais se situent à la 17ᵉ place. Selon les experts, la hausse du coût de la vie et la qualité insuffisante des régimes de retraite pourraient pousser de plus en plus de retraités à rechercher un emploi dans les années à venir.

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La lutte économique -

Israël est le pays où l'économie est la moins favorable à la retraite. En effet, il se classe au sixième rang en termes de coût de la vie, et les difficultés financières persistantes incitent progressivement les retraités à réintégrer le marché du travail.

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Des pays mieux classés -

Cependant, contrairement aux pays les moins bien classés, certaines nations rendent presque impossible le retour au travail après la retraite. Découvrez dans la suite de la galerie quels sont les pays où les retraités ont le moins de chances de se réintégrer sur le marché du travail.

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10. République tchèque -

En République tchèque, le retour au travail après la retraite est rare, en raison de la stabilité du système de retraite et du coût de la vie relativement abordable. De plus, les valeurs culturelles du pays considèrent la retraite comme une période dédiée à la détente et aux moments en famille, ce qui limite la motivation à rechercher un emploi.

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9. Croatie -

Il est peu probable que les retraités en Croatie retournent travailler en raison des opportunités d'emploi limitées pour les personnes âgées et de la générosité des pensions versées par l'État. Cependant, on constate une augmentation du nombre de retraités réintégrant le marché du travail ces dernières années.

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8. Malte -

Les retraités maltais restent souvent sans emploi grâce à la solidité de leurs régimes de retraite, comme le programme de retraite de Malte (MRP). Par ailleurs, la petite taille de l'économie de l'île limite les opportunités professionnelles adaptées aux travailleurs âgés.

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7. Australie -

L'Australie dispose de l'un des meilleurs systèmes de protection sociale au monde, ce qui explique pourquoi les retraités sont moins susceptibles de retourner au travail. Les incitations fiscales dissuasives et la culture qui encourage à profiter pleinement de la retraite renforcent cette tendance.

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6. Corée du Sud -

Malgré le vieillissement de la population, les retraités sud-coréens restent souvent éloignés du marché du travail en raison d'un manque d'opportunités adaptées aux personnes âgées et de leur dépendance à l'aide familiale. De plus, les valeurs culturelles privilégient le repos lié à la retraite plutôt que la reprise d'une activité professionnelle.

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5. Brunei -

À Brunei, les retraités profitent d'un système de protection sociale généreux et d'un soutien financier familial, ce qui diminue leur besoin de travailler après la retraite. De plus, la culture locale valorise le repos pendant la vieillesse, ce qui dissuade les retraités de retourner sur le marché du travail.

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4. Bahreïn -

Au Royaume de Bahreïn, les programmes de retraite solides et les systèmes de protection sociale assurent aux retraités une sécurité financière qui réduit leurs incitations à retourner travailler. Le pays a également instauré diverses réglementations dans les secteurs public et privé pour améliorer les conditions de vie des retraités.

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3. Pays-Bas -

Aux Pays-Bas, les retraités retournent rarement sur le marché du travail en raison de pensions bien financées et d'un système de sécurité sociale complet. De plus, des régimes de retraite flexibles et un système de santé de qualité réduisent la nécessité de travailler après la retraite pour la majorité des individus.

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2. Finlande -

En Finlande, un système de protection sociale complet et des pensions généreuses permettent aux retraités de préserver leur qualité de vie sans avoir besoin de travailler. Cependant, au cours des dernières années, de plus en plus de retraités ont exprimé le désir de retourner sur le marché du travail.

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1. Danemark -

Il n'est pas surprenant qu'un pays scandinave occupe la première place de cette liste. Les retraités danois sont les moins susceptibles de retourner travailler, grâce à un État-providence solide, des régimes de retraite bien établis et une économie performante qui soutient largement sa population vieillissante.

Sources : (Preply) (Euro Weekly News)

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