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Le syndrome de fatigue chronique -

Cette maladie porte plusieurs noms différents. Elle est parfois appelée encéphalomyélite myalgique (EM) ou maladie d'intolérance systémique à l'effort (MIES), en plus du plus connu "syndrome de fatigue chronique" (SFC).

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Une maladie sournoise -

Il n'existe pas de test permettant de diagnostiquer le SFC. Ce constat, associé à la méconnaissance de ses causes, a rendu son diagnostic controversé par le passé. Les scientifiques s'interrogeaient sur son existence, mais heureusement, cette maladie est aujourd'hui largement reconnue comme une véritable pathologie.

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Vivre avec cette maladie -

Le SFC n'a pas de cause connue et aucun test ne permet de le diagnostiquer. Par conséquent, il n'est pas surprenant d'apprendre qu'il n'existe actuellement aucun traitement pour soigner cette maladie mystérieuse. Cependant, il existe plusieurs moyens d'atténuer ses symptômes et d'améliorer la qualité de vie du patient.

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Les symptômes -

Maintenant, intéressons-nous aux principaux symptômes associés au SFC. Le premier est, bien sûr, une fatigue persistante suffisamment grave pour interférer avec la vie quotidienne.

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Une fatigue constante -

Pour pouvoir diagnostiquer le SFC, cette fatigue doit durer depuis au moins six mois. De plus, elle ne disparaît pas après s'être reposé ou avoir dormi, et elle a un impact sur votre capacité à accomplir vos tâches quotidiennes habituelles et à gérer vos responsabilités principales.

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Elle peut être plus ou moins sévère -

Si l'épuisement persistant est un symptôme typique du SFC, certaines personnes peuvent souffrir de crises particulièrement graves qui les empêchent de sortir du lit ou les obligent à se déplacer en fauteuil roulant.

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Le malaise post-effort - La fatigue s'aggrave généralement après une activité physique ou mentale. Ce phénomène est appelé malaise post-effort (MPE) et peut durer plus de 24 heures.

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Des problèmes de sommeil -

Les problèmes liés au sommeil sont également fréquents chez les personnes atteintes du SFC. Il se peut que vous ne vous sentiez pas reposé après avoir dormi, que vous souffriez d'insomnie chronique ou que vous développiez un trouble du sommeil.

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Les symptômes mentaux -

Les symptômes mentaux qui caractérisent le SFC incluent souvent un cerveau embrouillé, une perte de mémoire et une diminution de la capacité de concentration. Vous pouvez également être pris de vertiges lorsque vous passez d'une position couchée ou assise à une position debout.

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Les symptômes physiques -

Parmi les autres symptômes physiques, on peut citer les douleurs musculaires, les douleurs articulaires, les maux de tête et de gorge fréquents, ainsi qu'une sensibilité ou un gonflement des ganglions lymphatiques au niveau du cou et des aisselles.

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Une extrême sensibilité -

Certaines personnes atteintes du SFC sont également plus sensibles à la lumière, au son et à l'odorat.

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Ce syndrome peut être cyclique -

Le SFC peut se manifester de façon différente d'une personne à l'autre. Certaines personnes le ressentent de manière constante, tandis que d'autres le ressentent de manière cyclique, c'est-à-dire qu'elles se sentent mieux, puis moins bien après.

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Rémission et rechute -

On parle de rémission lorsque les symptômes disparaissent pendant une longue période. Cependant, ils peuvent réapparaître, et c'est ce qu'on appelle une rechute. Ce cycle peut compliquer la gestion des symptômes, mais il est tout de même possible de les surmonter.

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Les facteurs de risque -

Le SFC est le plus souvent diagnostiqué chez les quadragénaires et les quinquagénaires, mais il peut toucher n'importe qui. Les femmes sont entre deux et quatre fois plus susceptibles de souffrir du SFC que les hommes. Toutefois, ce phénomène peut simplement s'expliquer par le fait que les femmes sont plus susceptibles de signaler leurs symptômes à un médecin.

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Un syndrome lié à d'autres maladies - Une personne ayant des antécédents d'autres maladies complexes, telles que la fibromyalgie et le syndrome de tachycardie orthostatique posturale est plus susceptible de développer un SFC.

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Les autres facteurs - Certaines recherches suggèrent également qu'une prédisposition génétique peut être un facteur de risque accru. Les allergies, le stress et certains facteurs environnementaux ont aussi été pointés du doigt.

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Les causes possibles -

Comme mentionné précédemment, la cause du SFC n'est pas encore connue, mais il existe plusieurs théories à ce sujet. Les facteurs génétiques pourraient en être la cause, de sorte que si la maladie est présente dans votre cercle familial, vous pourriez être plus susceptible de la développer.

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La conséquence d'une infection -

Il est également avancé que le SFC peut résulter d'une infection virale ou bactérienne, bien qu'aucun type d'infection particulier n'ait été identifié comme étant la cause de cette maladie.

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Une maladie unique ? - Le CDC a suggéré que le SFC correspondait au stade final de plusieurs maladies plutôt qu'à une maladie à part entière. Après avoir analysé plusieurs infections, ils ont constaté qu'un patient sur dix ayant souffert du virus d'Epstein-Barr (VEB), du virus Ross River ou d'une infection bactérienne à Coxiella burnetii présentait ensuite des symptômes qui correspondaient aux symptômes du syndrome de fatigue chronique.

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Un système immunitaire affaibli -

Par ailleurs, il a été prouvé qu'un système immunitaire affaibli est un facteur de risque du SFC. En revanche, il n'est pas certain que cela suffise à provoquer la maladie en soi.

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Le diagnostic -

Il n'existe pas de dépistage du SFC et ses symptômes ressemblent à ceux d'innombrables autres maladies. Il est donc très difficile de le diagnostiquer. Par le passé, de nombreux patients atteints du SFC ont été stigmatisés par les médecins et leurs pairs parce qu'ils "n'avaient pas l'air malades".

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Une maladie largement non diagnostiquée -

Selon l'INSERM, au moins 130 000 à 270 000 personnes souffriraient du syndrome de fatigue chronique en France, et ce syndrome concernerait majoritairement des femmes. 

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Un diagnostic difficile -

Pour pouvoir diagnostiquer le SFC, le médecin doit constater que les symptômes principaux de cette maladie persistent depuis une longue période, et exclure d'autres causes potentielles telles que la mononucléose, la maladie de Lyme, la fibromyalgie, la sclérose en plaques ou encore une dépression sévère.

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Le traitement - Il n'existe pas de traitement permettant de guérir le syndrome de fatigue chronique, c'est pourquoi chaque patient reçoit un traitement différent en fonction des symptômes qu'il présente.

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Les malaises post-effort -

La prise en charge du malaise post-effort (MPE) est un réel défi. Les épisodes de malaise post-exercice surviennent lorsqu'un effort physique, mental ou émotionnel aggrave considérablement les symptômes du SFC. Et cela peut durer plusieurs jours.

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Établir un rythme -

Pour éviter les MPE, il existe une tactique appelée le "pacing". Cette astuce consiste à déterminer votre seuil d'activité et à alterner une activité avec un temps de repos, afin d'éviter de déclencher un malaise post-effort. Le fait de tenir un journal peut également vous aider à fixer vos limites personnelles.

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Faire des changements dans son mode de vie - Certains changements de mode de vie, comme la réduction de la caféine et de l'alcool, sont souvent recommandés pour les personnes souffrant de SFC. Pour ceux qui souffrent d'insomnie nocturne, il peut être utile d'éviter de faire des siestes pendant la journée.

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Les médicaments -

Aucun médicament ne permet de traiter tous les symptômes du SFC, mais certains peuvent s'avérer utiles. Puisque ce syndrome est souvent lié à une dépression, des antidépresseurs peuvent être prescrits à un patient atteint de SFC, ainsi que des médicaments contre l'insomnie et les douleurs articulaires.

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Une maladie mystérieuse -

Il est assez rare que les personnes atteintes du syndrome de fatigue chronique se rétablissent complètement, c'est-à-dire qu'elles retrouvent leur mode de vie pré-maladie. De nombreux patients connaissent des périodes de rémission et de rechute sur plusieurs années, tandis que d'autres restent en rémission après quelques années de maladie. Heureusement, de nouvelles recherches mettent en évidence des liens entre le SFC et l'inflammation, ce qui pourrait bientôt permettre de mieux comprendre la cause de la maladie et de pouvoir éventuellement la traiter.

Sources : (Healthline) (Mayo Clinic) (INSERM)

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