Ces scandales vont de l'interdiction de fêter Noël aux crèches composées de morts-vivants !
Le règne animal est souvent perçu comme un univers dominé par les mâles. Pourtant, ne vous y trompez pas : de nombreuses espèces fonctionnent selon des sociétés matriarcales, où ce sont les femelles qui dirigent. Certaines de ces cheffes imposent leur autorité sur la structure sociale de leurs communautés, gardant les mâles sous contrôle tout en gérant les menaces et les crises avec une main de maître.
Mais qui sont ces dames qui assurent mieux que les messieurs ? Cliquez sur cette galerie pour découvrir ces matriarches fascinantes et leur rôle essentiel dans le monde animal !
Le bonobo, un grand singe menacé d’extinction, est, avec le chimpanzé, le plus proche parent vivant de l’homme. Il partage également certains de nos traits.
L’activité sexuelle occupe une place importante dans la société des bonobos, les femelles manifestant parfois un comportement bisexuel.
En effet, les femelles se servent de leur sexualité pour désamorcer les tensions, ce qui a conduit certains primatologues à affirmer qu'elles préfèrent régler les différends par l'affection plutôt que par l'agression.
Les éléphants vivent dans des sociétés matriarcales, dirigées par une femelle dominante, généralement la plus grande et la plus âgée du groupe. Elle veille sur un troupeau multigénérationnel composé d’autres femelles et de leurs petits.
La femelle dominante a l'œil sur tout. Elle décide des trajets à emprunter, des réactions à adopter face aux dangers, et choisit les lieux et moments où le troupeau doit s’installer pour la nuit.
Cependant, la "grande matriarche" n’impose pas sa volonté de manière autoritaire. Bien que sa sagesse et son autorité soient respectées, les autres membres du troupeau peuvent également exprimer leur avis et orienter, entre autres, les déplacements du groupe. De leur côté, les mâles adultes vivent souvent en solitaire ou se réunissent en petits groupes exclusivement masculins et moins organisés.
Bien que le mâle règne sur la reproduction et assure parfois la défense du groupe, ce sont les lionnes qui constituent le noyau stable de la troupe.
Les lionnes gèrent la structure sociale et l’organisation de la chasse au sein de la troupe, qui compte en moyenne une quinzaine de lions : plusieurs femelles adultes, jusqu’à quatre mâles, ainsi que leurs petits.
Les lionnes s'occupent ensemble de l'élevage et de l’allaitement des petits. Mais elles ne laissent aucune place aux tire-au-flanc : si l'une d'elles ne fait pas sa part, elle est immédiatement écartée. Ainsi, l'équilibre et la force de la troupe sont préservés.
Très sociables et intelligents, les orques, ou épaulards, se distinguent par leurs sociétés complexes. Leurs groupes familiaux sont organisés autour de lignées matrilinéaires, dirigées par la femelle la plus âgée, la matriarche, et ses descendants.
Les mâles orques restent très attachés à leur mère, ne s’en éloignant presque jamais. De leur côté, les femelles maintiennent une discipline de fer, n’hésitant pas à corriger les plus jeunes d’un coup de queue bien placé.
Les lignées matrilinéaires apparentées forment des regroupements plus larges comprenant généralement une à quatre lignées. Les petits y sont choyés par leur mère pendant près d’un an.
Le topi, une espèce d'antilope très sociable, est un animal robuste et impressionnant, réputé pour sa rapidité et son agilité.
Les femelles sont connues pour leur agressivité sexuelle pendant la saison des amours. Elles savent ce qu’elles veulent et ne manquent pas de l’obtenir.
Il n’est pas rare que ce soit la femelle qui prenne l’initiative de courtiser le mâle, plutôt que l’inverse. Et lorsqu’un beau mâle est disponible dans le troupeau, seules les femelles les plus dominantes et tenaces réussiront à le séduire.
La hyène tachetée est le carnivore le plus sociable, vivant en groupes de grande taille avec des comportements sociaux parmi les plus complexes.
La société des hyènes tachetées est matriarcale : les femelles, plus grandes que les mâles, les dominent de par leur agressivité et leur assurance, alimentées par des niveaux de testostérone exceptionnellement élevés.
Et pour affirmer leur autorité, les femelles vont parfois jusqu’à chevaucher les mâles pour simuler des accouplements.
Les makis cattas, la plus célèbre des espèces de lémuriens, sont des animaux grégaires qui vivent en troupes pouvant rassembler jusqu’à 30 individus. Comme pour de nombreuses espèces de lémuriens, ce sont les femelles qui tiennent les rênes du groupe.
Chez les makis cattas, les femelles font la loi : véritables matriarches, elles maintiennent l'ordre au sein de la colonie et jouent les arbitres lors des conflits.
Comme tous les petits lémuriens, les bébés makis cattas sont dorlotés et transportés partout par leur mère pendant les deux premières semaines, accrochés à son ventre, avant de passer sur son dos une fois qu’ils ont gagné en force.
Tout le monde connaît l’expression "reine des abeilles", et elle porte bien son nom. Seule à pouvoir se reproduire, elle est fécondée par des centaines de faux-bourdons qui, une fois leur tâche accomplie, meurent sur le champ.
La reine des abeilles assure la survie de la colonie en pondant jusqu’à 250 000 œufs par an, et parfois plus d’un million au cours de sa vie. Mais elle n’est pas la seule femelle à œuvrer pour le bien du groupe.
Pendant les périodes chaudes et ensoleillées de l’année, les ouvrières quittent la ruche chaque jour pour récolter nectar et pollen.
Tout le monde se souvient du poisson-clown grâce au film d’animation à succès "Le Monde de Nemo" (ou "Trouver Nemo" au Québec), sorti en 2003, où un mâle est la vedette. Mais dans la réalité, ces poissons tropicaux obéissent à une hiérarchie stricte, où la plus grande et la plus dominante des femelles fait office de leader incontestée.
La reine des poissons-clowns est entourée de mâles dévoués qui la servent tout au long de son règne. Ils s’occupent de tout : lui apporter de la nourriture, lui trouver un abri et veiller à l’entretien de son territoire.
Le mâle qui la satisfait le mieux a le privilège de s’accoupler avec elle. Mais, fait étonnant, si la femelle vient à mourir, la hiérarchie sociale se réorganise et le mâle reproducteur change de sexe pour devenir la nouvelle femelle dominante.
Les rats-taupes nus ne sont peut-être pas les créatures les plus séduisantes, mais ces rongeurs au physique singulier se distinguent par une hiérarchie centrée autour d’une femelle, similaire à celle des abeilles, des fourmis et des termites.
En fait, le rat-taupe nu est le seul mammifère reconnu pour son eusocialité, le plus haut niveau d’organisation sociale. La colonie est gouvernée par une reine, la seule femelle reproductrice du groupe.
La reine, entourée de trois mâles reproducteurs, est le plus grand et le plus imposant des rats de la colonie, et bénéficie d’un respect absolu de la part de tous.
Sources: (Live Science) (National Geographic) (The Guardian) (World Wildlife Fund)
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Les sociétés matriarcales du règne animal
Les femelles aussi peuvent êtres dominantes
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Le règne animal est souvent perçu comme un univers dominé par les mâles. Pourtant, ne vous y trompez pas : de nombreuses espèces fonctionnent selon des sociétés matriarcales, où ce sont les femelles qui dirigent. Certaines de ces cheffes imposent leur autorité sur la structure sociale de leurs communautés, gardant les mâles sous contrôle tout en gérant les menaces et les crises avec une main de maître.
Mais qui sont ces dames qui assurent mieux que les messieurs ? Cliquez sur cette galerie pour découvrir ces matriarches fascinantes et leur rôle essentiel dans le monde animal !