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Frank Loesser: "Baby It's Cold Outside" - Frank Loesser a écrit ce duo pour se produire lors de soirées avec sa femme. La chanson a été popularisée par Esther Williams et Ricardo Montalbán. La ballade a également été reprise par Michael Bublé, qui a sans aucun doute participé à la repopulariser.

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Frank Loesser: "Baby It's Cold Outside" -

La chanson a récemment été retirée d'une station de radio, accusée par de nombreux auditeurs d'encourager et de banaliser le harcèlement sexuel. Dans les paroles, on peut entendre dans un des couplets de l'interprète féminine "qu'il y a-t-il dans ce verre?" alors que l'interprète masculin l'exhorte de rester chez lui, car il fait froid dehors et l'invite "à ne pas résister".

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The Pogues: "Fairytale of New York" - "Fairytale of New York" est un classique de Noël celtique. Cependant, la chanson contient les mots "p*d*" et "s*l*pe" dans les paroles, ce qui en plus d'être sexiste, est homophobe. Bref, pas très "esprit de Noël".

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The Pogues: "Fairytale of New York" - En 2007, BBC Radio 1 en a supprimé les mots explicites et problématiques. Cependant, ils se sont ravisés le jour même. Pour "GQ Magazine", Justin Myers a écrit que la chanson avait "du mordant". On n'est pas sûrs de suivre.

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Band Aid: "Do They Know It's Christmas?" - Band Aid a réuni des musiciens comme Bono, Sting et George Michael. Le single à caractère caritatif a recueilli des fonds pour la lutte contre la famine en Éthiopie. Cela étant dit, certains dénoncent son paternalisme occidental et sa condescendance.

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Band Aid: "Do They Know It's Christmas?" -

"Do They Know It's Christmas?", signifiant "Savent-ils que c'est Noël?", sous-entendrait pour beaucoup que les Africains ne savent tout simplement pas ce qu'est Noël, dans un continent dont pourtant 45% de la population est chrétienne. En réponse à ces critiques, Bob Geldof (photo), cofondateur de Band Aid, a déclaré: "C'est une chanson pop, ce n'est pas une thèse de doctorat". Pour l'anecdote, le chanteur Bono a détesté le texte et a dû être "poussé" à deux reprises pour interpréter la chanson.

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James Lord Pierpont: "Jingle Bells" - "Jingle Bells" est un classique de Noël écrit par James Lord Pierpont. Cependant, les origines peu éthiques de la chanson ont été éludées il y a peu.

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James Lord Pierpont: "Jingle Bells" -

Kyna Hamill, professeure à l'Université de Boston, a découvert que la chanson avait été interprétée à l'origine lors d'une performance de "blackface". 

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Destiny's Child: "Bug a Boo" - Ce hit de Destiny's Child n'a pas bien vieilli, mais cette fois-ci pour des raisons plus légères!

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Destiny's Child: "Bug a Boo" - "Vous me donnez envie de jeter mon bip par la fenêtre", "Demandez à MCI de couper les appels téléphoniques", "Demandez à AOL d'arrêter mon courrier électronique." Cette chanson est en effet bourrée de références technologiques complètement dépassées!

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Taylor Swift: "Picture to Burn" - Les paroles originales de "Picture to Burn" étaient assez problématiques, ce qui a poussé Taylor Swift à changer certains mots de la chanson.

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Taylor Swift: "Picture to Burn" - "Dis à tes amis que je suis obsédée et folle, je dirai aux miens que tu es gay", scande la chanteuse dans sa version originale. Dans la version radio et CD, elle a retiré "gay", dont l'analogie risquée avec les mots "obsédée" et "folle" est considérée homophobe.

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John Travolta/Olivia Newton-John: "Summer Nights" - "Grease" est une comédie musicale intemporelle, mais les paroles de ce classique du disco ne sonnent pas très bien à l'ère de #MeToo. En effet, plusieurs couplets de la chanson sont aujourd'hui mis en lumière sous le prisme du féminisme, dénonçant leur caractère non seulement sexiste mais aussi violent à l'égard des femmes, le consentement n'étant qu'un détail pour la bande d'adolescents aux blousons de cuir.

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John Travolta/Olivia Newton-John: "Summer Nights" - "Dis m'en plus, dis m'en plus jusqu'où es-tu allé?/ Dis m'en plus, dis m'en plus, est-ce qu'elle s'est débattue?" demande le personnage Kenickie à Danny (John Travolta). Oh, que les temps ont changé.

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Elton John: "Island Girl" - Avec ce single, Elton John s'est hissé au sommet du classement étasunien. Cependant, les paroles de "Island Girl" sont assez problématiques.

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Elton John: "Island Girl" - John parle d'une travailleuse du sexe, qu'il décrit "noire comme du charbon mais elle brûle comme un feu". Inutile donc de s'attarder sur le caractère fétichiste et raciste de ces paroles, qui assimilent les femmes noires (des "îles" dont on ne connaît l'exactitude soit dit en passant) à des femmes "brûlantes", assoiffées de sexe.

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The Rolling Stones: "Brown Sugar" - Ce single de 1971 fut longtemps considéré comme l'un des meilleurs de tous les temps, selon le magazine "Rolling Stone". Alors que les paroles étaient déjà problématiques au moment où elles ont été chantées (années 1970), ce qui nous interroge d'avantage sur la place du racisme dans nos sociétés, elles le sont davantage au XXIe siècle.

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The Rolling Stones: "Brown Sugar" - "Descends, descendez, comme une fille noire devrait le faire" n'est qu'un exemple des plus "soft" de la chanson, bourrée de références exécrables de la traite des esclaves et des viols des femmes noires, tournant ainsi en ridicule une période douloureuse de l'Histoire.

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John Lennon/Yoko Ono: "Woman Is the N***** of the World" -

De même, ce couple de musiciens a utilisé le "n-word" (le mot N, soit l'insulte raciale "n*gre") pour essayer de faire une analogie ratée entre la condition féminine mondiale et la condition des esclaves noires en Occident.

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John Lennon/Yoko Ono: "Woman Is the N***** of the World" -

La chanson affirme que les femmes sont soumises aux hommes et à la misogynie, dans toutes les cultures. Une lecture pauvre du monde, qui compare deux problématiques différentes méritant une attention adaptée. Leur utilisation du "n-word" a été critiquée depuis la sortie du titre en 1972.

(Photo: Jack Mitchell/Wikimedia/CC BY-SA 1.0)

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Bob Dylan: "Hurricane" - "Hurricane" est une chanson de contestation de Bob Dylan. L'auteur-compositeur proteste contre la condamnation de Rubin "Hurricane" Carter.

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Bob Dylan: "Hurricane" - Bien que la chanson contienne un message respectable, l'utilisation par Dylan du "n-word" dans le neuvième couplet n'est pas appropriée.

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Kiss: "Christine Sixteen" - Ce single est sorti en 1977 et 40 ans plus tard, ses paroles ne résistent pas vraiment à l'épreuve du temps, car elles banalisent le détournement de mineur.

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Kiss: "Christine Sixteen" - "En général, je ne dis pas de telles choses aux filles de ton âge, mais quand je t'ai vue sortir de l'école ce jour-là, j'ai su", chante Gene Simmons. Le leader avait 27 ans à l'époque.

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Dru Hill: "Back to the Future" - Ce groupe légendaire de R&B a fait un retour en force en 2010, mais leur chanson "Back to the Future" (retour vers le futur) ne présageait en réalité rien de bon au vu des paroles!

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Dru Hill: "Back to the Future" - "Je me souviens que nous avions l'habitude de regarder Bill Cosby et de dire que c'est ce que nous allions devenir", chante le groupe de R'n'B et soul. Alors que Bill Cosby a été condamné pour viol et harcèlement sexuel, difficile de le considérer comme un exemple aujourd'hui.

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Gary Glitter: "Do You Wanna Touch Me?" - Avec "Do You Wanna Touch?", le rocker-glam Gary Glitter a été numéro deux du palmarès britannique. Cependant, les paroles de la chanson n'ont pas bien vieilli, à la lumière des actes criminels de Glitter.

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Gary Glitter: "Do You Wanna Touch Me?" - "Chaque garçon et fille qui grandit a besoin d'un peu de joie / Tout ce que tu fais est de rester assis et de regarder", chanta Glitter. Depuis 1997, Glitter a été accusé et condamné pour le téléchargement de pédo-pornographie et de pédophilie. Il purge actuellement une peine de 16 ans. Faites-vous maintenant le lien aberrant entre l'œuvre et l'artiste?

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Mungo Jerry: "In the Summertime" -

Mungo Jerry était un groupe qui a cumulé de nombreux hits. Cependant, "In the Summertime" n'a pas résisté à l'épreuve du temps.

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Mungo Jerry: "In the Summertime" -

"Prenez un verre, prenez une voiture / Sortez et voyez ce que vous pouvez trouver", chante Ron Dorset. "Si son papa est riche invite-la à dîner / Si son papa est pauvre, faites ce que vous ressentez", est un autre couplet problématique. Comprenez donc mesdames, si vous êtes en mal d'argent, user de vos charmes est une solution tout à fait envisageable.

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(Photo: Wikimedia/CC BY-SA 3.0)

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