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Pendant le sommeil
- La formation et la consolidation des souvenirs reposent en grande partie sur l'activité de notre cerveau pendant le sommeil.
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Fabrication des souvenirs
- Au fil de la nuit, notre cerveau transforme les expériences de la journée en souvenirs en les revivant brièvement pendant notre sommeil.
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2 / 29 Fotos
Domaine d'intérêt scientifique
- Cela fait un certain temps que les scientifiques explorent la possibilité de manipuler ce processus afin d’effacer les souvenirs négatifs ou de renforcer les souvenirs positifs.
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3 / 29 Fotos
Une avancée majeure
- Une étude récemment publiée dans la revue américaine PNAS suggère qu’un groupe de chercheurs internationaux pourrait avoir fait une avancée majeure.
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4 / 29 Fotos
Des perspectives vastes
- Selon les auteurs de l'étude, leurs découvertes "ouvrent de vastes perspectives pour atténuer les souvenirs aversifs ou traumatiques".
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5 / 29 Fotos
L'étude
- L'expérience décrite dans l'étude s'est déroulée sur plusieurs jours et a impliqué un groupe de 37 participants.
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6 / 29 Fotos
Images négatives
- Dans la première étape de l'étude, les participants ont été entraînés à associer des images négatives à des mots inventés spécialement pour l'expérience.
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7 / 29 Fotos
Images négatives
- Les images présentées aux participants étaient objectivement négatives. Elles représentaient, par exemple, des personnes blessées ou des animaux dangereux.
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8 / 29 Fotos
Images positives
- Le lendemain, après une nuit de sommeil, les chercheurs ont cherché à réassocier la moitié des mots à des images positives dans la mémoire des participants.
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9 / 29 Fotos
Images positives
- Cette fois, les images présentées aux participants étaient indéniablement positives, montrant par exemple des paysages paisibles ou des enfants souriants.
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10 / 29 Fotos
Le test
- Au cours de la deuxième nuit de sommeil, des enregistrements des mots ont été diffusés aux participants dans le but qu'ils soient traités par leur subconscient.
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11 / 29 Fotos
Stade de sommeil
- Les enregistrements ont été diffusés pendant que les participants se trouvaient en phase de sommeil lent (NREM), une étape reconnue pour son rôle clé dans la consolidation de la mémoire.
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12 / 29 Fotos
Mesure de l'activité cérébrale
- L'activité cérébrale des participants a été surveillée grâce à l'électroencéphalographie. Les enregistrements diffusés ont provoqué une augmentation de l'activité dans la bande thêta, connue pour son lien avec le traitement des souvenirs émotionnels.
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13 / 29 Fotos
Réponses dans la bande thêta
- Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que les réponses dans la bande thêta étaient significativement plus intenses lorsque les stimuli positifs étaient activés.
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14 / 29 Fotos
Collecte de données
- Au cours des jours suivants, les chercheurs ont utilisé des questionnaires pour déterminer si les volontaires se souvenaient davantage des souvenirs positifs, des souvenirs négatifs, ou s'il n'y avait pas de différence notable.
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15 / 29 Fotos
Les résultats
- Les chercheurs ont découvert que, de manière générale, les volontaires avaient plus de difficulté à se rappeler les souvenirs négatifs qui avaient été mêlés à des souvenirs positifs.
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16 / 29 Fotos
Souvenirs positifs
- Les mots réassociés à des éléments positifs évoquaient plus fréquemment des souvenirs agréables chez les participants.
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17 / 29 Fotos
Réponse émotionnelle plus positive
- De plus, les mots réassociés à des éléments positifs étaient également perçus avec un biais émotionnel plus favorable.
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18 / 29 Fotos
Conclusions - Ces découvertes ont amené les chercheurs à conclure qu'une intervention non invasive pendant le sommeil pouvait effectivement transformer le rappel des souvenirs négatifs.
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19 / 29 Fotos
Implications
- Cela pourrait avoir des implications importantes pour la prise en charge des troubles de santé mentale liés aux souvenirs douloureux et aux flashbacks traumatiques.
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20 / 29 Fotos
Souvenirs et santé mentale
- Parmi les troubles de santé mentale liés aux souvenirs négatifs figurent la dépression et le trouble de stress post-traumatique (TSPT).
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21 / 29 Fotos
À noter
- Il est toutefois essentiel de souligner que cette recherche en est encore à ses débuts et que ces résultats proviennent d'une petite expérience en laboratoire menée dans des conditions strictement contrôlées.
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22 / 29 Fotos
Haut niveau de précision
- D’un côté, c’est une bonne chose, car cela renforce la fiabilité et la précision des résultats pour les scientifiques.
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23 / 29 Fotos
Peu réaliste
- En revanche, cela présente une limite, car l’étude ne reflète pas nécessairement la pensée ou la manière dont les souvenirs, qu’ils soient positifs ou négatifs, se forment dans des situations réelles.
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24 / 29 Fotos
Impact différent
- Les chercheurs reconnaissent en effet qu’observer une image négative dans le cadre d’une expérience en laboratoire n’a pas le même impact émotionnel que vivre un événement traumatisant dans la réalité.
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25 / 29 Fotos
Souvenir réel d'un événement traumatisant
- En effet, le souvenir négatif associé à un tel événement pourrait être beaucoup plus complexe à effacer.
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26 / 29 Fotos
Recherches supplémentaires
- Il faudra donc encore un certain temps aux scientifiques pour comprendre véritablement comment le remplacement des souvenirs pourrait se produire et quelle serait la durée des effets.
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27 / 29 Fotos
Progrès important
- Toutefois, pour l’instant, cette étude semble constituer un pas dans la bonne direction, et la méthode utilisée pour effacer les souvenirs semble présenter un certain potentiel. Sources: (ScienceAlert) (Indy100) Découvrez aussi : L'anxiété et les neurosciences : les processus cérébraux expliqués
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Pendant le sommeil
- La formation et la consolidation des souvenirs reposent en grande partie sur l'activité de notre cerveau pendant le sommeil.
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Fabrication des souvenirs
- Au fil de la nuit, notre cerveau transforme les expériences de la journée en souvenirs en les revivant brièvement pendant notre sommeil.
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Domaine d'intérêt scientifique
- Cela fait un certain temps que les scientifiques explorent la possibilité de manipuler ce processus afin d’effacer les souvenirs négatifs ou de renforcer les souvenirs positifs.
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3 / 29 Fotos
Une avancée majeure
- Une étude récemment publiée dans la revue américaine PNAS suggère qu’un groupe de chercheurs internationaux pourrait avoir fait une avancée majeure.
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4 / 29 Fotos
Des perspectives vastes
- Selon les auteurs de l'étude, leurs découvertes "ouvrent de vastes perspectives pour atténuer les souvenirs aversifs ou traumatiques".
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L'étude
- L'expérience décrite dans l'étude s'est déroulée sur plusieurs jours et a impliqué un groupe de 37 participants.
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6 / 29 Fotos
Images négatives
- Dans la première étape de l'étude, les participants ont été entraînés à associer des images négatives à des mots inventés spécialement pour l'expérience.
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7 / 29 Fotos
Images négatives
- Les images présentées aux participants étaient objectivement négatives. Elles représentaient, par exemple, des personnes blessées ou des animaux dangereux.
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8 / 29 Fotos
Images positives
- Le lendemain, après une nuit de sommeil, les chercheurs ont cherché à réassocier la moitié des mots à des images positives dans la mémoire des participants.
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9 / 29 Fotos
Images positives
- Cette fois, les images présentées aux participants étaient indéniablement positives, montrant par exemple des paysages paisibles ou des enfants souriants.
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10 / 29 Fotos
Le test
- Au cours de la deuxième nuit de sommeil, des enregistrements des mots ont été diffusés aux participants dans le but qu'ils soient traités par leur subconscient.
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11 / 29 Fotos
Stade de sommeil
- Les enregistrements ont été diffusés pendant que les participants se trouvaient en phase de sommeil lent (NREM), une étape reconnue pour son rôle clé dans la consolidation de la mémoire.
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12 / 29 Fotos
Mesure de l'activité cérébrale
- L'activité cérébrale des participants a été surveillée grâce à l'électroencéphalographie. Les enregistrements diffusés ont provoqué une augmentation de l'activité dans la bande thêta, connue pour son lien avec le traitement des souvenirs émotionnels.
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13 / 29 Fotos
Réponses dans la bande thêta
- Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que les réponses dans la bande thêta étaient significativement plus intenses lorsque les stimuli positifs étaient activés.
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14 / 29 Fotos
Collecte de données
- Au cours des jours suivants, les chercheurs ont utilisé des questionnaires pour déterminer si les volontaires se souvenaient davantage des souvenirs positifs, des souvenirs négatifs, ou s'il n'y avait pas de différence notable.
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15 / 29 Fotos
Les résultats
- Les chercheurs ont découvert que, de manière générale, les volontaires avaient plus de difficulté à se rappeler les souvenirs négatifs qui avaient été mêlés à des souvenirs positifs.
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Souvenirs positifs
- Les mots réassociés à des éléments positifs évoquaient plus fréquemment des souvenirs agréables chez les participants.
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Réponse émotionnelle plus positive
- De plus, les mots réassociés à des éléments positifs étaient également perçus avec un biais émotionnel plus favorable.
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18 / 29 Fotos
Conclusions - Ces découvertes ont amené les chercheurs à conclure qu'une intervention non invasive pendant le sommeil pouvait effectivement transformer le rappel des souvenirs négatifs.
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19 / 29 Fotos
Implications
- Cela pourrait avoir des implications importantes pour la prise en charge des troubles de santé mentale liés aux souvenirs douloureux et aux flashbacks traumatiques.
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Souvenirs et santé mentale
- Parmi les troubles de santé mentale liés aux souvenirs négatifs figurent la dépression et le trouble de stress post-traumatique (TSPT).
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À noter
- Il est toutefois essentiel de souligner que cette recherche en est encore à ses débuts et que ces résultats proviennent d'une petite expérience en laboratoire menée dans des conditions strictement contrôlées.
© Shutterstock
22 / 29 Fotos
Haut niveau de précision
- D’un côté, c’est une bonne chose, car cela renforce la fiabilité et la précision des résultats pour les scientifiques.
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23 / 29 Fotos
Peu réaliste
- En revanche, cela présente une limite, car l’étude ne reflète pas nécessairement la pensée ou la manière dont les souvenirs, qu’ils soient positifs ou négatifs, se forment dans des situations réelles.
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24 / 29 Fotos
Impact différent
- Les chercheurs reconnaissent en effet qu’observer une image négative dans le cadre d’une expérience en laboratoire n’a pas le même impact émotionnel que vivre un événement traumatisant dans la réalité.
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25 / 29 Fotos
Souvenir réel d'un événement traumatisant
- En effet, le souvenir négatif associé à un tel événement pourrait être beaucoup plus complexe à effacer.
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26 / 29 Fotos
Recherches supplémentaires
- Il faudra donc encore un certain temps aux scientifiques pour comprendre véritablement comment le remplacement des souvenirs pourrait se produire et quelle serait la durée des effets.
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27 / 29 Fotos
Progrès important
- Toutefois, pour l’instant, cette étude semble constituer un pas dans la bonne direction, et la méthode utilisée pour effacer les souvenirs semble présenter un certain potentiel. Sources: (ScienceAlert) (Indy100) Découvrez aussi : L'anxiété et les neurosciences : les processus cérébraux expliqués
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28 / 29 Fotos
Effacer les mauvais souvenirs : une révolution scientifique en sommeil
Une méthode expérimentale pour réécrire les souvenirs négatifs et apaiser l'esprit
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Avez-vous déjà rêvé de ne vous souvenir que des moments heureux de votre vie ? Bien que les hauts et les bas soient inévitables, on pourrait penser que nous serions bien plus épanouis si les souvenirs négatifs disparaissaient. Une idée qui semble relever de la science-fiction, mais qui pourrait bientôt devenir réalité.
Des chercheurs, dans une étude récente, ont mené une expérience intrigante pour tester une méthode permettant de remplacer les souvenirs douloureux par des souvenirs positifs.
Envie d’en savoir plus ? Plongez dans cette galerie pour découvrir les résultats surprenants de leurs recherches.
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