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Chaleur - Les étés très chauds deviendront bientôt la norme en Belgique. La température va augmenter et on pourra s’attendre à des étés atteignant facilement une température de 37 degrés.

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Températures chaudes - Selon un rapport de Greenpeace, l’élévation des températures par rapport à la fin du 20ème siècle serait de 1,7 à 4,9°C l’hiver et de 2,4 à 6,6°C l’été.

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Hivers courts - Les hivers seront donc moins rudes et plus courts.

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Factures à la baisse - On consommera moins de chauffage, une bonne nouvelle pour nos factures d’électricité, une moins bonne pour notre environnement.

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Des étés chauds - Des vagues de chaleur intenses, comme celles de 2003, risquent de devenir quelque chose de très fréquent, et viendront avec elles, des crises sanitaires.

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Précipitations - Si on dit qu’en Belgique il pleut tout le temps, attendez de voir les précipitations augmenter de 20% d’ici 2070-2100!

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Tempêtes - Il y a aussi de fortes probabilités que les tempêtes augmentent aussi.

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Inondation - Les bassins hydrauliques du pays augmenteront de débit de 4 à 28%, ce qui provoquera des inondations importantes.

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Bouleversement - Ces inondations seront un réel problème d’un point de vue socio-économique: des zones seront plus touchées que d’autres, ce qui veut dire que certains habitants seront plus enclins à soit déménager soit à avoir les ressources nécessaires pour tout reconstruire.

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Destruction - Les routes ainsi que les infrastructures seront aussi endommagées, sans oublier les champs d’agriculture qui en pâtiront tout autant.

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Niveau de l'eau - L’augmentation du niveau de l’eau affectera aussi toute la côte belge. Le rapport de Greenpeace rapporte que 3 problèmes majeurs se poseront: l’inondation lors de tempêtes, le recul des zones humides vers l’intérieur des terres, et l'érosion de la côte.

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Sous l'eau - Pour vous donner une idée, si la Mer du Nord augmente ne fusse que d’1 mètre, c’est 63.000 hectares de la Belgique qui se retrouveront sous l’eau.

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Disparition - Si on se projette à dans 1000 ans, où l’on prévoit une augmentation de l’eau de 8 mètres, c’est 1/10 du pays qui sera sous l’eau, soit 3700 km².

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Biodiversité - La biodiversité va très certainement se modifier. On prévoit une diminution de 25 à 75% des espèces vivant en Belgique.

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Les hêtres - Les hêtres de la forêt de Soignes étant déjà en danger, on pourrait assister à la totale disparition de ces arbres.

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Hautes-Fagnes - On prévoit aussi la disparition des tourbières des Hautes-Fagnes d’ici 20 à 50 ans, due à la sécheresse et à la chaleur.

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Migration des espèces - Alors qu’on constate déjà une migration des espèces en Europe, il est plus que probable que des espèces issues du sud se déplacent vers le nord du pays.

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Agriculture à +3°C - Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’agriculture ne sera pas fortement affectée par l’augmentation de la température, dans la mesure où elle ne dépasse les 3°C.

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Avantage - En effet, selon le type de culture, l’augmentation de la température, et donc de CO2, favoriserait la récolte de certains types d’agriculture, qui peuvent assez facilement s’adapter.

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Le vin belge - Pour donner un exemple, les vignobles belges (oui oui, il y en a chez nous!) pourront bénéficier de ces hausses de températures, bien qu’il faut rester nuancé.

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Limite - Par contre, au delà de +3°C, le rendement de la culture baissera.

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Santé - D’un point de vue de santé, la baisse des grands froids d’hiver aura pour effet de diminuer les accidents cardio-vasculaires en Belgique.

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Maladie de Lyme - Par contre la chaleur augmentera la propagation de la maladie de Lyme, transmise par les piqûres de tiques.

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Infections - La chaleur sera aussi un facteur important dans la transmission d’infections.

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Air - La chaleur affectera aussi la qualité de l’air, ce qui veut dire plus de pollution et plus d’ozone, qui n’est en aucun cas positif pour la santé des plus fragilisés.

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Ozone - En effet, l’ozone est un gaz qui est dangereux pour l’humain car il atteint les muqueuses oculaires ainsi que les voies respiratoires et peut même accroître les crises d’asthme.

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Morts - Il faut rappeler que lors des vagues de chaleur de 1994, associées à l’augmentation de l'ozone dans l’air, on avait enregistré 1226 décès supplémentaires, en seulement 6 semaines.

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Canicule de 2003 - En 2003, la canicule avait provoqué la mort de 1300 individus parmi les personnes de 65 ans et plus.

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Été funeste - Alors que la canicule de 2003 pourrait s’avérer être la norme dans l’avenir, la Belgique doit s’apprêter à faire face à ce genre de scénarios.

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Danger -

Si certains sont assez contents de connaître “un vrai été”, il ne faut pas oublier que ces températures anormalement élevées sont le produit d’un problème écologique plus grave et à grande échelle.

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