Les films les plus controversés de la dernière décennie -

Comme toute forme d'art, le cinéma a pour but de susciter des réactions. Ne serait-ce pas une expérience ennuyeuse si les réalisateurs ne dépassaient jamais les limites de leur art ? Certains films, cependant, sont si controversés qu'ils provoquent un débat international ou pire, qu'ils soient interdits de sortie.

De telles polémiques n'ont pas manqué dans les années 2010, de nombreuses productions ayant fait l'objet de critiques. Si ces longs métrages ne se faisaient pas accusés de "whitewashing" (choisir de mettre en scène des acteurs blancs plutôt que de laisser la place à des acteurs issus des minorités déjà sous-représentées à Hollywood) ou de blackface, ils faisaient parler d'eux à cause des frasques de leurs réalisateurs !

Cliquez sur la suite pour vous remémorer certains des films problématiques de la dernière décennie !

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"Zero Dark Thirty" (2012) -

Le thriller de Kathryn Bigelow sur la chasse à l'homme d'Oussama Ben Laden a suscité une controverse sur plusieurs points.

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"Zero Dark Thirty" (2012) -

La représentation des tortures utilisées par l’armée américaine et la CIA lors des interrogations a choqué de nombreux spectateurs.

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"Zero Dark Thirty" (2012) -

Le film a été fortement accusé d’être "pro-torture."

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"La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2" (2013) -

Le film d'Abdellatif Kechiche a jouit d'un énorme succès critique à sa sortie. Le réalisateur et les deux actrices principales ont même reçu la Palme d'Or à Cannes en 2013.

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"La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2" (2013) -

Mais la réputation du film a vite été mis en cause lorsque les actrices Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos ont publiquement dénoncé les médiocres conditions de travail sur les plateaux de tournage, allant du harcèlement moral, d'une ambiance toxique et d'heures non déclarées.

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"La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2" (2013) -

Le film suivant de Kechiche, "Mektoub, my love: intermezzo", a fait objet des mêmes accusations.

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"Exodus: Gods and Kings" (2014) -

Le film biblique épique de Ridley Scott a été l'un des premiers à être sérieusement critiqué pour son "whitewashing". Des acteurs blancs ont été choisis alors qu'il s'agit d'une histoire se passant en Égypte.

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"Exodus: Gods and Kings" (2014) -

Les acteurs caucasiens Christian Bale et Sigourney Weaver ont incarné les rôles principaux tandis que les esclaves, les serviteurs et les civils ont été joués par des personnes de couleur.

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"Exodus: Gods and Kings" (2014) -

Le "whitewashing" est devenu un sujet de débat important au cours de la décennie. "Ghost in the Shell" (2017), de Rupert Sanders, a également été fortement critiqué, car il a choisi de mettre en scène Scarlett Johansson pour interpréter le personnage japonais.

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"L'Interview qui tue !" (2014) -

Les réalisateurs Seth Rogen et Evan Goldberg devaient s'attendre à ce que leur comédie satirique provoque un tollé : elle traite de deux journalistes américains engagés pour assassiner Kim Jong-un.

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"L'Interview qui tue !" (2014) -

Cependant, la controverse a atteint un niveau sans précédent lorsqu'elle a été associée au piratage de Sony Pictures Entertainment. Plusieurs données ont été volées, comme les coordonnées des employés, des scénarios et ou encore des emails confidentiels et compromettants. Il s'agit du plus grand piratage informatique jamais connu par une entreprise jusqu'à ce jour.

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"L'Interview qui tue !" (2014) -

Beaucoup pensent que la Corée du Nord est à la source de ce piratage informatique, car le pays n'aurait pas apprécié la fiction montrant l'assassinat cinématographique de leur chef d'État.

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"The Birth of a Nation" (2016) -

Le réalisateur Nate Parker avait de grands espoirs pour ce film suite à son succès au festival du film de Sundance 2016.

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"The Birth of a Nation" (2016) -

Cependant, la resurgence de son procès pour inconduite sexuelle en 1999 a contrecarré toute chance pour le film d'être un succès au box-office.

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"The Birth of a Nation" (2016) -

Les accusations portées contre lui et son co-scénariste Jean McGianni Célestin ayant été à nouveau révélées au grand public, le film a été un échec.

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"Nina" (2016) -

Le film biographique de Cynthia Mort sur Nina Simone a fait l’objet de fortes critiques en raison de la décision d'assombrir la peau de l'actrice principale Zoe Saldana, afin "d'accroître la ressemblance" avec la chanteuse.

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"Nina" (2016) -

Assombrir la peau de l’actrice a été dénoncé par des musiciens éminents dont India Arie, lauréate d'un Grammy Award.

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"Nina" (2016) -

La famille de Nina Simone a également condamné la production lors de sa tourmente médiatique.

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"I Love You, Daddy" (2017) -

Le film de Louis C.K. dont l'intrigue met en scène une jeune fille de 17 ans tombant amoureuse d'un homme beaucoup plus âgé, avait pour ambition de séduire le public.

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"I Love You, Daddy" (2017) -

Le film a toutefois fait l'objet d'une véritable controverse lorsque C.K. a reconnu être coupable d’inconduite sexuelle.

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"I Love You, Daddy" (2017) -

En conséquence, l’avant-première parisienne du film a été annulée et il n'est jamais sorti en salle ou en vidéo à la demande.

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"The Predator" (2018) -

Le quatrième film de la saga de science-fiction "Predator", racontant l'histoire de soldats luttant contre deux "Predators" envahissants, n'avait, à première vue, aucune prédisposition pour être l'objet d'une polémique.

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"The Predator" (2018) -

Cependant, lorsque l'actrice Olivia Munn a révélé que le réalisateur Shane Black avait confié un rôle mineur à Steven Wilder Striegel, son ami fiché comme délinquant sexuel, la controverse était inévitable.

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"The Predator" (2018) -

La sortie du film est donc devenue ce qui a été décrit comme un "cirque médiatique".

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"The House that Jack Built" (2018) -

La violence extrême dépeinte dans ce film de Lars von Trier est quelque peu légendaire.

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"The House that Jack Built" (2018) -

Selon une rumeur, plus de 100 spectateurs auraient quitté la salle lors de son avant-première mondiale, au Festival de Cannes.

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"The House that Jack Built" (2018) -

Que cette rumeur soit vraie ou fausse, "The House that Jack Built" est considéré comme le film le plus choquant de la décennie.

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"Joker" (2019) -

L’histoire originale de l’antagoniste de Batman par Todd Phillips, a fait l’objet de nombreux débats.

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"Joker" (2019) -

Sa représentation crue de la maladie mentale d'un comédien raté et de sa descente dans l'extrême brutalité a été accusée de glamouriser la violence.

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"Joker" (2019) -

Le film a toutefois survécu à la controverse et a connu un énorme succès auprès des critiques.

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