Doris Day: un parcours de star hollywoodienne -

La légende de l'écran hollywoodien, Doris Day, s'est éteinte à l'âge de 97 ans à son domicile, en Californie. 

Celle qui fut une grande vedette de cinéma et de musique dans les années 1950 et 1960, sera à jamais dans les mémoires grâce à son image impeccable et sa voix mielleuse.

Rendons hommage à la vie et l'œuvre d'une fille ordinaire d'Amérique: Que sera, sera!

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Doris Day - Doris Day est née Doris Mary Kappelhoff le 3 avril 1922 à Cincinnati, dans l'Ohio, aux États-Unis.

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Début de carrière - À la fin des années 1930, elle commence à chanter et, en 1939, elle adopte le nom de scène "Day". Son premier disque, "Sentimental Journey", est sorti en 1949. Sur la photo, on voit une jeune Doris Day à l'Aquarium Jazz Club de New York, en 1946.

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Elle se fait remarquer -

En 1948, elle était une animatrice  radio chevronnée et une chanteuse reconnue. Elle a connu un succès avec "Love Somebody" qui a été numéro un. Elle a entrepris une tournée aux États-Unis, et sa voix pure et son apparence juvénile ont conduit la star en herbe au cinéma.

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"Romance à Rio" (1948) - Elle joue dans son premier film "Romance à Rio". "It's Magic", une chanson du film, devient un succès et sera placée numéro deux.

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"Il y a de l'amour dans l'air" (1949) - S'ensuit la comédie romantique "Il y a de l'amour dans l'air", dans laquelle figure la chanson "Someone Like You".

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Une star à l'écran - Les années 1950 ont vu la star Doris Day monter et commencer à s'épanouir devant la caméra.

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"No, no, Nanette" (1950) - Elle a joué dans plusieurs comédies musicales durant la période nostalgique, notamment dans "No, no, Nanette" avec Gordon MacRae.

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"Les Cadets de West Point" (1950) - Dans cette comédie musicale elle a joué avec James Cagney. Ici, elle est à nouveau photographiée avec Gordon MacRae.

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Populaire - Charmante et appréciée de tous, Day rencontre rapidement un grand succès auprès du public. Les militaires américains, alors en Corée à cette époque, l'ont élue star préférée.

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Mariée à Martin Melcher - En 1951, Doris Day se marie à Martin Melcher, c'est son troisième mariage. Leur union durera jusqu'à sa mort en 1968, il succombera à une maladie cardiaque.

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"La Femme de mes rêves" (1951) - Il s’agit du film le plus réussi de Doris Day sur le plan commercial pour la société Warner Brothers, battant des records au box-office.

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"Avril à Paris" (1952) - Pendant ce temps, elle continue de jouer dans des comédies musicales légères comme celle-ci, dans laquelle elle donne la réplique à Ray Bolger.

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"La Blonde du Far-West" (1953) - En 1953, Doris Day connut une célébrité encore plus grande avec cette comédie musicale au thème occidental, aux côtés d'Howard Keel.

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"La Blonde du Far-West" (1953) -

Parmi les nombreuses comédies musicales jouées par Doris Day sa chanson "Secret Love", a remporté l'Oscar de la meilleure chanson originale. C'est devenu son quatrième single américain à connaître un grand succès.

(Photo: Wikimedia/CC BY-SA 4.0)

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Vie de famille (1953) - Cette photo a été prise en 1953 avec son mari Martin Melcher et son fils Terry (de son premier mariage avec Al Jordan), que Melcher a adopté. En tout, Doris Day a été mariée quatre fois.

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Enregistrement - La chanson de Doris Day, "Young at Heat" était également la bande son du film "Un amour pas comme les autres", sorti en 1955.

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Haute société - L'actrice Betty Hutton, Doris Day, Martin Melcher et le mari de Hutton, Alan Livingstone, posent lors d'une réunion de célébrités à Hollywood.

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"Un amour pas comme les autres" (1955) - La collaboration de Doris Day avec Frank Sinatra dans cette comédie musicale a également permis de produire un album intitulé "Young at Heart", qui comprenait des chansons de chacun d’eux.

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"Love Me or Leave Me" (1955) - Doris Day a de nouveau joué aux côtés de James Cagney dans ce drame musical romantique, biographique, très estimé, qui a suscité de nombreuses nominations aux Oscars.

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"L'Homme qui en savait trop" (1956) - James Stewart à l'affiche dans ce film, réalisé par Alfred Hitchcock. Ce thriller à suspense marque un changement de direction pour Doris Day.

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"L'Homme qui en savait trop" (1956) - Le personnage de Doris Day, est une chanteuse à la retraite bien connue, qui interprète la célèbre chanson "Que Sera, Sera", qui remporta l'Oscar du prix de la meilleure chanson originale et atteignit la deuxième place du palmarès américain et la première place au Royaume-Uni.

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Ses fans (1956) - Doris Day, sur cette photo, reçoit une théière en argent de la part de fans anglaises lors d'une pause dans le tournage à Londres du film "L'Homme qui en savait trop".

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Un autre rôle dramatique - Doris Day joue de nouveau un rôle dramatique, apparaissant dans le film noir "Julie". Le film a été nommé pour un Oscar du meilleur scénario original et de la meilleure chanson, "Julie", que Day a chanté au générique de début.

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New York - Durant ses congés en 1958, Doris Day en a profité pour admirer les joies de Times Square à New York.

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"Le Père malgré lui" (1958) - Doris Day et Richard Widmark, en costume, posent devant l'objectif, pendant une pause sur un tournage. L'actrice était revenue à ses racines musicales et avait, par la suite, été nommée pour le Golden Globe Award de la meilleure actrice dans un film de comédie musicale.

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Maquillage - L'actrice est surprise en train de se maquiller avant de se présenter devant les caméras.

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"Confidences sur l'oreiller" (1959) - Le premier des soi-disant films de comédies de chambre à coucher est également le premier film dans lequel Doris Day fait équipe avec Rock Hudson. Cela marque le début de la phase la plus réussie de la carrière cinématographique de Day.

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"Confidences sur l'oreiller" (1959) - Pluie de bonnes critiques et un succès au box-office, ce film voit Doris Day être nommée meilleure actrice dans un rôle principal, parmi une série d'autres nominations à l'Academy et au Golden Globe. Le film a remporté l'Oscar du meilleur scénario (scénario original).

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Amitié avec Rock Hudson - Avec "Confidences sur l'oreiller" Doris Day a créé une relation d'amitié qui a duré toute sa vie, un lien qui perdurera jusqu'à la mort de l'acteur en 1985.

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"Ne mangez pas les marguerites" (1960) - Avec David Niven, elle tente de déchiffrer des mots croisés entre deux prises.

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"Ne mangez pas les marguerites" (1960) - Doris Day lit le script à voix haute à l'un de ses chiens. L'actrice reste passionnée par les chiens et la protection des animaux en général.

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"Piège à minuit" (1960) - Doris Day a été nommée aux Golden Globe et Laurel Awards du meilleur film dramatique et de la meilleure actrice-dramatique pour ce thriller aux côtés de Rex Harrison.

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Compagnie dorée - Pause détente avec Frank Sinatra et Lauren Bacall sous les regards admiratifs d'une légion de cinéphiles.

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"Un pyjama pour deux" (1961) - C'est son second film avec Rock Hudson. Doris Day a reçu le Laurel Award de la meilleure actrice.

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Vie privée - Doris Day, effectuant fièrement des tâches domestiques.

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"Un soupçon de vison" (1962) - Cette fois aux côtés de Cary Grant, Doris Day remporte à nouveau le Laurel Award de la meilleure actrice.

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"La Plus Belle Fille du monde" (1962) - Reconnu pour être la dernière comédie musicale à l'écran de Doris Day, le film a été nommé aux Academy Award pour l'adaptation de la partition des Rodgers and Hart.

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Succès au box-office - Au cours des années 1960, 1962 et 1964, Doris Day s'est classée au premier rang du box-office américain, recevant sept Laurel Awards consécutifs pour ses rôles au cinéma.

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"Pousse-toi, chérie" (1963) - Mettant en vedette James Garner, ce remake joyeux de "Mon épouse favorite" (1940) a propulsé Doris Day aux nominations pour le Golden Globe Award de la meilleure actrice de film ou comédie musicale. Sa chanson, "Move Over Darling", faisait partie des 10 premiers tubes au Royaume-Uni.

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"Ne m'envoyez pas de fleurs" (1964) - Son troisième et dernier film avec Rock Hudson, "Ne m'envoyez pas de fleurs", a été un succès commercial, mais les critiques ont été mitigées.

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"Ne m'envoyez pas de fleurs" (1964) - Certains critiques ont trouvé que la formule s'essoufflait et que l'alchimie entre les deux personnages manquait de peps. D'autres ont jugé que c'était la meilleure prestation de Doris Day et Hudson.

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"La blonde défie le FBI" (1966) - Grâce au film, elle a été nommée pour le Laurel Award de la meilleure actrice.

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"La blonde défie le FBI" (1966) - L'intrigue loufoque et l'ambiance décalée des années 1960 ont séduit un public plus jeune et le film a été un succès commercial.

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"Opération Caprice" (1967) - Critiqué violemment, ce film a fait un flop au box-office, c'est sans doute le pire film de Doris Day. Cependant, le film a depuis été réévalué pour son mélange modeste de burlesque, de satire et d’aventure.

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"Le Ranch de l'injustice" (1967) - Cette comédie aborde les thèmes du féminisme des années 1960 dans un cadre occidental traditionnel. On voit Doris Day brandir une arme à feu et parler dur.

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"Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes ?" (1968) - C'est l'un des trois films où Doris Day ne chante pas (les autres étant "Le Ranch de l'injustice" de 1967 et "Il y a un homme dans le lit de maman" de 1968), et ce fut sa dernière apparition dans un film.

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"The Doris Day Show" - Elle passe du grand au petit écran, à contrecœur (son mari, Martin Melcher, décédé en avril 1968, l'avait engagée dans une série télévisée sans son consentement). Cette photo illustre le premier épisode de l'émission "The Doris Day Show" diffusée en septembre 1968.

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Succès au petit écran - Son émission a duré cinq ans, de 1968 à 1973. Ici, elle est photographiée avec l'acteur Lew Ayres (Saisons 2-3), en 1970.

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Émission de télé - Elle est également apparue dans deux émissions télévisées, "The Doris Mary Anne Kappelhoff Special" (1971) et "Doris Day to Day" (1975). Elle est photographiée ici avec le musicien John Denver.

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Retraite - Doris Day a, en grande partie, pris sa retraite après "The Doris Day Show", bien qu'elle ait fait un petit retour au milieu des années 1980 avec l'émission "Doris Day's Best Friends"

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Les années 1980 et 1990 - Au cours des années suivantes, Doris Day fut impliquée dans une série de poursuites judiciaires liées à une série de faillites d'investissements immobiliers, prétendument élaborés par Melcher et son associé, Jerome Rosenthal, qui était également l'avocat de l'artiste.

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Tragédie - Le 19 novembre 2004, le fils de Doris Day, Terry (photo), est décédé d'un cancer à l'âge de 62 ans après une longue maladie. C'était un grand musicien et un producteur de disques.

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Des années plus tard - Doris Day a continué à participer aux interviews et aux célébrations de son anniversaire, mais ces apparitions publiques devinrent de plus en plus rares.

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Plus d'honneurs - Plus tard, elle a reçu le prix Cecil B. DeMille Award pour ses réalisations exceptionnelles dans ses films (1989), la médaille présidentielle de la liberté (2004), un Grammy pour toutes ses réalisations dans la musique (2008) et trois Grammy Hall of Fame. Cependant, beaucoup d'entre eux ont été attribués en son absence. En 2012, la Los Angeles Film Critics Association a décerné à Doris Day un prix d'excellence pour l'ensemble de ses réalisations.

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Activisme pour la protection animale - Amoureuse des animaux depuis son adolescence, Doris Day reste une ardente défenseure des droits des animaux. Elle a fondé plusieurs organisations nationales dédiées à la protection des animaux par le biais d'initiatives législatives.

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Carmel-by-the-Sea - Depuis son retrait du show business, Doris Day a vécu à Carmel-by-the-Sea, en Californie. Elle est co-propriétaire du Cypress Inn, considéré comme "l'hôtel le plus accueillant pour les animaux de compagnie en Amérique".

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Hommage - L'une des chambres s'appelle Terry's Lounge et est aménagée en hommage à Terry, le défunt fils de Doris Day. Des disques d'or et d'autres récompenses de l'industrie y décorent les murs.

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La fondation Doris Day pour les animaux -

Intérieur du célèbre Cypress Inn. L'actrice à la retraite s'est occupée de sa fondation "Doris Day pour les animaux" jusqu'à sa mort.

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