▲Les films d'horreur font appel à nos peurs les plus profondes et déclenchent un certain nombre de réactions émotionnelles. Examinons les thèmes et les techniques utilisés.

▲Cette peur, que la plupart d'entre nous ressentent dès l'enfance, est exploitée dans les films d'horreur. La peur de l'inconnu, de ce que l'obscurité pourrait cacher, joue avec notre imagination.

▲Lorsque le monstre n'est pas une créature fantastique, mais un humain, cela crée l'idée qu'une partie de la nature humaine est intrinsèquement sauvage.

▲La forêt brumeuse et effrayante la nuit, la vieille cabane hantée dans les bois, l'asile abandonné. Autant de lieux effrayants où le mal peut se manifester.

▲Nous sommes habitués à voir des monstres et des meurtriers à l'apparence stéréotypée comme des êtres maléfiques, mais voilà que des enfants et des objets apparemment inoffensifs, comme des poupées, jouent le rôle de l'antagoniste. Ils sont surprenants et inhabituels, ce qui les rend encore plus terrifiants.

▲Pour des raisons évidentes, les coups de tonnerre et les éclairs de lumière peuvent susciter la peur chez les gens. Les films d'horreur les utilisent à leur avantage.

▲

La musique d'épouvante accentue le suspense et ajoute à l'effet dramatique de certaines scènes.

▲L'utilisation de musique dissonante crée une tension, car nous nous attendons naturellement à une résolution lorsque certains accords sont joués.

▲

Les serpents, araignées et autres rampants effrayants peuvent déclencher des réactions phobiques chez le public et sont utilisés pour ajouter une couche supplémentaire de peur et de dégoût.

▲Notre peur ultime en tant qu'êtres humains, la peur de perdre la vie. Le fait d'être conscient de notre mortalité et de la façon dont notre vie peut nous être enlevée en un clin d'œil est un élément très puissant dans notre psychisme.

▲Notre rythme cardiaque, notre tension artérielle et notre respiration augmentent pendant et parfois après la projection d'un film d'horreur.

▲

Une étude menée sur des spectateurs du film "The Shining" a révélé que leur rythme cardiaque augmentait en moyenne de 28,21 % lors de la scène classique "Here's Johnny".

▲Un certain nombre de neurotransmetteurs et d'hormones sont libérés en présence de la peur. C'est cet état d'euphorie naturelle qui fait que beaucoup d'entre nous en redemandent.

▲Vous voulez ressentir toutes les sensations d'une expérience riche en adrénaline, mais sans en courir le risque ? Regardez un film d'horreur.

▲

L'anticipation d'un événement grave nous colle à notre siège.

▲Mais nos attentes sont rarement satisfaites. La suite des événements n'est pas celle attendue, quelqu'un d'autre est blessé, le tueur n'est pas celui que le public croit, etc. Nous adorons cela.

▲

Malgré les rebondissements, le protagoniste finit souvent par s'en sortir. Le public a le sentiment d'avoir échappé à la mort

▲"Godzilla", par exemple, raconte l'histoire d'un monstre créé par des radiations nucléaires. Le film est sorti en 1954, et le Japon était encore préoccupé par les effets des attaques nucléaires subies pendant la Seconde Guerre mondiale.

▲

"Vendredi 13" est un exemple de la peur de la violence et des meurtres en série qui régnait en Amérique dans les années 80.

▲Une étude menée auprès d'étudiants universitaires s'est penchée sur les motivations des adolescents à regarder des films d'horreur. Quatre types de motivations ont été identifiés : L'horreur, le frisson, l'indépendance et le problème. Les deux premières motivations sont particulièrement identifiables chez les adolescents, garçons et filles.

▲

Selon le professeur Mary Beth Oliver, de la Penn State University, les films violents et sanglants attirent davantage les adolescents de sexe masculin.

En revanche, les thrillers psychologiques ont la préférence des adolescentes.

▲Tout le monde ne supporte pas bien l'anxiété provoquée par ces films. Surtout quand le thème est trop familier.

▲Certains d'entre nous ne libèrent pas autant de sérotonine lorsqu'ils regardent un film d'horreur. En fait, le frisson n'en vaut pas la peine, car les émotions négatives l'emportent sur la réponse hormonale positive.

▲Les films d'horreur ont un impact émotionnel plus puissant sur les enfants. Ils sont plus susceptibles de souffrir d'effets négatifs tels que des troubles du sommeil, de l'anxiété et des cauchemars jusqu'à plusieurs jours après le visionnage d'un film.

▲

Découvrez aussi les endroits les plus terrifiants de la planète

▲Perdre une partie de son corps est une idée terrifiante. Les films d'horreur jouent avec cette peur.

▲Tous les éléments énumérés ci-dessus nous font peur, alors qu'est-ce qui nous donne envie d'en voir plus ?

▲

Vous sentez la tension monter, votre rythme cardiaque s'accélère, vos pupilles se dilatent, vous commencez à crier au protagoniste de prendre une autre direction et de fuir le tueur. Cela vous rappelle quelque chose ? Si vous avez vu des films d'horreur, il y a de fortes chances que vous ayez été confronté à une scène similaire.

La réaction émotionnelle et physique que les films d'horreur déclenchent chez les spectateurs est ce qui fait d'eux un genre cinématographique unique et respecté.

Mais si les films d'horreur nous font peur, pourquoi continuons-nous à les regarder ? Nous ne nous mettrions pas volontairement dans des situations similaires dans la vie réelle, alors pourquoi voulons-nous en faire l'expérience sur grand écran ?

Dans cette galerie, vous découvrirez pourquoi. Cliquez pour découvrir pourquoi nous aimons les films d'horreur !